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Le FMI approuve un décaissement de 133,9 millions USD pour la Côte d’Ivoire


Rédigé le 15 Juin 2019 à 00:20 commentaire(s) modifié le 17 Juin 2019 - 12:37


(Equonet-Dakar) - Le Conseil d'administration du FMI achève les cinquièmes examens au titre de la facilité élargie de crédit et de l'accord élargi au titre de la facilité élargie de financement pour la Côte d'Ivoire et approuve un décaissement de 133,9 millions de USD.


Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) annonce, dans un communiqué, avoir achevé la cinquième revue de l'accord au titre de la facilité de crédit élargie (FEC) [[1] ]url:#_ftn1 et de l'accord étendu au titre du mécanisme de fonds élargi (EFF) [[2] ]url:#_ftn2 pour la Côte d'ivoire. Selon le texte, la réalisation des examens permet le décaissement immédiat de 96,786 millions de DTS (environ 133,9 millions USD), ce qui porte le total des décaissements au titre des accords à 553,6 millions de DTS (environ 765,8 millions de USD).

Les accords FEC / FEP d'une durée de trois ans et d'un montant total de 650,4 millions de DTS (environ 889,7 millions de USD, soit 100% du quota de la Côte d'Ivoire) ont été approuvés par le Conseil d'administration du FMI le 12 décembre 2016.

Après la discussion au Conseil d'administration, M. Furusawa, président par intérim et directeur général adjoint, a fait la déclaration suivante:

«La Côte d'Ivoire met en œuvre un programme de politiques macroéconomiques et de réformes structurelles visant à soutenir une croissance forte, à assurer la stabilité macroéconomique, à réduire la pauvreté et à promouvoir l'inclusion. Les résultats obtenus dans le cadre de ce programme soutenu par le FMI ont été louables. Tous les critères de réalisation et tous les objectifs indicatifs sauf un ont été atteints à la fin décembre 2018. Cinq critères structurels sur six ont également été atteints. Les perspectives de croissance à moyen terme devraient rester robustes et reposer sur des politiques saines visant à garantir la stabilité macroéconomique et à améliorer le climat des affaires.

«L'objectif de déficit budgétaire pour 2018 a été atteint et les autorités ont réaffirmé leur volonté d'atteindre un déficit budgétaire de 3% du PIB à partir de 2019, qui sera essentiel à la fois pour la stabilité macroéconomique intérieure et la stabilité extérieure régionale. Union économique et monétaire africaine. Cet objectif peut être atteint grâce à une mobilisation supplémentaire des recettes fiscales, ce qui créera un espace fiscal permettant de répondre aux besoins socio-économiques et infrastructurels. Bien que les autorités se soient lancées dans des réformes de l'administration des recettes afin de garantir davantage de recettes fiscales à moyen terme, l'élargissement de l'assiette fiscale offre également un potentiel de recettes actuellement inexploité. Pour préserver la viabilité de la dette, une gestion prudente de la dette publique doit être poursuivie, notamment en limitant les passifs éventuels.

«Les réformes structurelles sont en cours et doivent être poursuivies sur tous les fronts. Les autorités mettent en œuvre des réformes pour renforcer l'administration des recettes et des finances publiques, consolider la stabilité du secteur bancaire, promouvoir la croissance inclusive, améliorer le climat des affaires et renforcer l'appareil statistique. "
 
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