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Entreprises en difficultés-Sénégal : la création d’un fonds de relance en gestation


Rédigé le 28 Décembre 2020 à 08:00 commentaire(s) modifié le 29 Décembre 2020 - 16:58

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) – Le gouvernement envisage de créer un fonds de relance des entreprises en difficultés pour financer ses programmes de restructuration.


Les entreprises en difficultés peuvent s’attendre à sortir de la galère. Pour leur restructuration, le gouvernement sénégalais envisage de mettre en place un fonds de relance pour la prise en charge du financement des programmes élaborés à cet effet.

Selon la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt), le projet de loi d’orientation qui le prévoit est déposé au Secrétariat général du gouvernement. Il est élaboré pour la mise à jour du cadre juridique régissant le secteur parapublic.

En outre, pour une gestion plus optimale du portefeuille de l’Etat, la Dgcpt a donné quelques éléments d’amélioration qui pourraient être mis en œuvre pour la performance et la résilience des entreprises. Ces indications portent d’abord sur l’évaluation et la  mise à jour de la stratégie de gestion du portefeuille de l’Etat et de ses démembrements en 2020.

Elles concernent ensuite l’amélioration du dispositif de mise à jour permanente de l’actionnariat de l’Etat, notamment le volet lié aux participations financières à l’étranger et la généralisation des contrats de performance avec les entreprises publiques.

Enfin,  la Dgcpt préconise l’implémentation d’un dispositif automatisé de suivi infra annuel de la performance des entreprises du portefeuille et l’évaluation annuelle de la performance du Fonds souverain d’investissement stratégique (Fonsis).

Dans le programme annuel de restructuration d’entreprises en difficulté, il a été cité notamment le groupe Sn La Poste dont le processus de restructuration est en cours ; les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (Neas) dont une équipe de la DSP et de l’actionnaire travaille à la convocation de l’Assemblée générale extraordinaire pour décider de la recapitalisation ; Seniran auto S.a. dont la restructuration de la société devrait se traduire par une recapitalisation et l’entrée du Fonsis au capital social.

Ce n’est pas tout. Sont concernés également l’Agence de presse sénégalaise (Aps) dont la finalisation de la mutation institutionnelle en cours va permettre la mise en œuvre du plan de relance de la société ; la
Conserveries de Dakar (Condak) dont l’Etat va intégrer le capital de la société, par le biais du Fonsis, à l’issue de la restructuration en cours ; la Sapco dont la révision de la convention générale entre l’Etat et la Sapco en cours, constitue un volet de la restructuration de la société qui s’achemine vers une filialisation.

A cela, s’y ajoute le Cereeq dont la mutation institutionnelle en cours du Centre permettra plus de souplesse dans l’exercice des activités et le groupe Nouvelle société textile sénégalaise (Nsts).qui a bénéficié d’un important concours financier de l’Etat. La restructuration devrait aboutir à l’entrée du Fonsis dans le capital de la société.

Concernant les restructurations, la Senelec et de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) sont citées comme des modèles de réussite. Elles sont généralement adossées à la signature d’un contrat de performance entre l’Etat et la société.

Indépendamment de la restructuration, le processus de généralisation de la contractualisation entre l’Etat et les entreprises et organismes publics autonomes, se poursuit, selon la Dgcpt. D’après elle,  les restructurations sont complétées par la privatisation en cours de la Société textile de Kaolack (Sotexka).
Elle signale que les organes de gouvernance de la Société devraient être rétablis très prochainement avec la diligence du ministre chargé de l’Industrie qui a entamé également des négociations avec un partenaire pour la mise en location-gérance de l’usine de Louga.


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