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covid-19 : omicron «pourrait représenter une menace pour la reprise» de l’économie, met en garde l’ocde


Rédigé le 1 Décembre 2021 à 21:43 | 0 commentaire(s) modifié le 2 Décembre 2021 - 12:00


(Equonet-Dakar) - Avec l’émergence du variant Omicron, il y a un risque de ralentissement économique qui pointe.


L’OCDE a exhorté ce mercredi les États à accélérer le rythme dans la distribution des doses afin d’enrayer la pandémie, qui progresse avec l’émergence du variant Omicron, et le risque de ralentissement économique qui pointe.  « La priorité demeure de s’assurer que les vaccins sont produits et distribués le plus rapidement possible à travers le monde, y compris les doses de rappel », a exhorté l’Organisation de coopération et de développement économiques, dans les conclusions de ses perspectives intermédiaires. « La reprise restera précaire partout tant que cet objectif ne sera pas atteint », a-t-elle ajouté. Bien qu’elles ne prennent pas en considération les derniers développements autour du variant Omicron, une nouvelle souche apparue ces derniers jours et dont la gravité sur la santé est encore incertaine, les prévisions de croissance mondiale de l’OCDE ont été revues en légère baisse de 0,1 point à 5,6 %, en comparaison avec les précédentes prévisions de septembre. L’activité l’an prochain serait en revanche inchangée, à 4,5 %. Omicron pourrait coûter plus de 2 points de croissance

D’après les analystes d’Oxford Economics, ce nouveau variant pourrait coûter entre 0,25 point de pourcentage à la croissance mondiale l’an prochain, s’il s’avère relativement inoffensif, et plus de 2 points, si une large partie de la population mondiale devait à nouveau se confiner. Dans le sillage de la reprise économique cette année, « des déséquilibres frappants sont apparus », souligne l’organisation internationale basée à Paris, entre pays développés d’un côté et pays émergents et en développement de l’autre. Ces écarts sont le reflet, selon l’institution, des inégalités dans les systèmes de santé, les politiques publiques, les pénuries de travailleurs dans certains secteurs, et une inflation « plus durable qu’anticipé ». De bonnes perspectives pour la France Pour la zone euro, l’OCDE prévoit un léger recul de sa prévision de croissance 2021 à 5,2 %. Elle table en revanche sur une amélioration pour la France avec un PIB en progression  de 6,8 % cette année (+ 0,5 point) et 4,2 % l’an prochain (+ 0,2), et pour l’Italie respectivement en progression de 6,3 % (+ 0,4 point) et 4,6 % (+ 0,5). La bonne dynamique de ces deux États est aussi liée au fait qu’ils ont particulièrement chuté au plus fort de la pandémie. L’Allemagne subit de son côté « des pénuries de matériaux clés » pour son industrie et voit sa prévision reculer de 0,5 point l’an prochain à 4,1 % mais se stabiliser à 2,9 % cette année. Le Royaume-Uni affiche un léger rebond par rapport aux précédentes prévisions, à 6,9 % mais un recul pour 2022 à 4,7 %.

L’investissement reste soumis aux incertitudes, affirme l’OCDE, tandis que la hausse des droits de douane liés au Brexit pèse sur les importations et les exportations. Du côté des États-Unis, après avoir nettement revu en baisse la perspective américaine en septembre, l’OCDE a de nouveau abaissé ses attentes, cette fois à 5,6 % cette année et 3,7 % l’an prochain. « Le retrait actuel du soutien budgétaire a maintenant un impact négatif », justifie-t-elle, constatant toutefois que le niveau d’épargne reste élevé dans le pays. Vers un recul prochain de l’inflation ? Sur l’inflation, autre grande crainte du moment, l’OCDE prévoit que les indices de prix devraient connaître un pic d’ici la fin du premier trimestre prochain dans la majorité des pays avancés et émergents, avant de reculer graduellement. L’institution prévoit par ailleurs qu’une partie des difficultés d’approvisionnement devrait se dissiper dès la fin d’année. L’OCDE invite les banquiers centraux à « dire clairement dans quelle mesure des chiffres d’inflation supérieurs à leurs objectifs seront tolérés » dans le cadre de leur politique sur les taux d’intérêt. Pour l’heure, les deux plus grandes banques centrales au monde, l’européenne et l’américaine, ne se montrent pas pressées de monter leurs taux.

Source: Le Parisen avec AFP

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