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Jusqu'au sommet: politique industrielle, innovation et croissance soutenue


Rédigé le 13 Novembre 2019 à 16:52 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Novembre 2019 - 11:38


(Equonet-Dakar) - Les probabilités que les pays pauvres ou à revenu intermédiaire atteignent la célébrité des «miracles asiatiques» d'ici une génération ou deux, voire trois, sont faibles. Entre 1960 et 2014, seules 16 économies en développement dans le monde ont pu accéder au statut de pays à revenu élevé, et beaucoup d'entre elles ont eu la chance de découvrir le pétrole ou de rejoindre l'Union européenne.


Les «miracles», tels que la RAS de Hong Kong, la Corée et Singapour, ainsi que le Japon, l'Allemagne et les États-Unis avant eux, ont dévié des recettes de croissance standard et ont plutôt visé haut. Leur point commun: ambition, responsabilité et adaptabilité. Ils se sont efforcés de développer des industries sophistiquées qui allaient bien au-delà de leurs capacités et de leur expérience technologiques antérieures. Ils se sont concentrés sur la construction d’économies solides axées sur l’exportation. Et, ils ont créé des entreprises extrêmement compétitives.
 
Les succès fulgurants de ces économies sont le résultat de partenariats public-privé uniques qu’ils ont forgés. L'Etat est intervenu pour supprimer les obstacles du marché. Les entreprises, à leur tour, ont innové, inventé et promis de rendre des comptes pour le soutien reçu. Il s’agissait d’une «véritable» politique industrielle  , ou plus précisément d’une politique en matière de technologie et d’innovation, que nous décrivons dans notre récent document  comme une stratégie qui a permis de créer des secteurs sophistiqués qui ont alimenté une croissance économique forte et durable et qui ont finalement profité aux entreprises.
 
Chacun de ces pays s'est construit une réputation économique audacieuse  . Ils sont entrés dans des industries (ordinateurs, électronique, produits pharmaceutiques, transports et machines) où ils n’avaient aucune expérience ni aucune espérance raisonnable de succès. Mais ils ont réussi au-delà des rêves de quiconque.
 
Reda Cherif et Fuad Hasanov/Blog Fmi



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