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TRANSPORT AERIEN : Dr Aliu lance une sévère mise en garde aux Etats africains


Rédigé le 20 Mars 2019 à 12:25 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Mars 2019 - 13:36


(Equonet-Dakar) – Le président du Conseil de l’OACI, Dr. Benard Olumuyiwa Aliu, a mis en garde les Etats africains sur l'investissement dans l'infrastructure aéronautique qui s’avère essentiel pour libérer la croissance de l'aviation en Afrique.


Lors d'un atelier organisé hier à Abuja par le gouvernement du Nigéria, le président du conseil de l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), M. Olumuyiwa Benard Aliu, a lancé une mise en garde sévère : la réalisation d'une meilleure connectivité aérienne en Afrique et le développement crucial qu'il promet être accompli que par la mobilisation d’un investissement suffisant et approprié.

«Il est particulièrement urgent pour l'Afrique de combler ses lacunes en matière d'infrastructures d'aviation, étant donné le niveau élevé et actuel de conscience du fait que la connectivité aérienne est devenue un catalyseur unique et indispensable pour la croissance socio-économique sur ce continent», a-t-il déclaré.

Les prévisions de trafic à long terme de l'OACI indiquent actuellement que le trafic de passagers et de fret dans la région africaine devrait augmenter de 4,3 pour cent et de 3,8 pour cent par an d'ici 2035. Représentant actuellement 4 pour cent des services de transport aérien mondiaux, l'Afrique présente le potentiel le plus élevé pour la croissance de toutes les régions du monde de l’OACI.
 
«Le lancement du marché unique de l'Union africaine, l'année dernière, a démontré l'unité et la convergence de l'Afrique sur le fait que les avantages socio-économiques de la connectivité aéronautique sont réels, durables et méritent l'attention et les engagements des gouvernements africains», a insisté le Dr Aliu.

Et d’ajouter : «Toutefois, le trafic aérien en expansion rapide et la connectivité aérienne améliorée ne peuvent être maintenus que par des investissements et un développement continus des infrastructures, des capacités et des technologies de l'aviation, étayés par un cadre réglementaire conforme à l'OACI et donc harmonisé avec les autres États et régions.»

L’OACI joue un rôle clé dans la promotion de partenariats efficaces entre donateurs, investisseurs et États dans le besoin, principalement en facilitant le renforcement des capacités locales et la mobilisation des ressources dans le cadre de son initiative «Un pays à la traîne». 
 
Cependant, il devient de plus en plus difficile de mobiliser des ressources financières fiables à long terme et représente un défi de taille pour de nombreux États confrontés à des difficultés pour leurs finances publiques, y compris pour les pays en développement confrontés à des coûts d'emprunt élevés.
 
«Tous les investissements dans le développement et la modernisation des infrastructures aéronautiques sur ce continent doivent être orientés vers des projets bien gérés présentant des analyses de rentabilisation solides et des niveaux de responsabilité, de transparence et d’assurance qualité satisfaisants», a indiqué le Dr Aliu. 
 
«Relever les défis financiers auxquels sont confrontés les infrastructures et le développement des capacités de l'aviation requiert à la fois de l'ambition et des moyens crédibles de planification et de mise en œuvre, et nous devrions aspirer à un objectif d'absence de contraintes en termes de capacités d'infrastructure, de technologies et de ressources financières pour le développement de l'aviation», a-t-il ajouter.
 
 
 
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