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Résoudre l’équation de la compétitivité des entreprises sénégalaises et africaines par la science et le partenariat public-privé


Rédigé le 30 Juillet 2019 à 09:43 | 0 commentaire(s) modifié le 31 Juillet 2019 - 20:45

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) – Le directeur général de l’ANRSA, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lo et le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Malick Sow, soulignent l’urgence de développer le partenariat public-privé et de mettre à contribution la science pour résoudre l’équation de la compétitivité des entreprises sénégalaises en particulier et africaines.


Le langage est le même du côté des pouvoirs publics. C’est l’urgence de développer le partenariat public-privé et de mettre à contribution la science pour résoudre l’équation de la compétitivité des entreprises africaines. Leur choix du thème de l’édition 2019 du salon africain de la recherche et des innovations au Sénégal (SARIS) en est une illustration. «Compétitivité des entreprises en Afrique : contribution de la recherche appliquée et de l’innovation pour une croissance durable», c’est là où réside toute la pertinence et l’actualité du thème.

A travers ce choix, L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), organisatrice de l’évènement, entend donc associer dans une réflexion inclusive, la recherche, le secteur privé et les porteurs d’innovations pour contribuer à la mise en synergie des parties prenantes du système de recherche-développement-innovation et, de par les thématiques abordées, mettre en exergue et relever les défis qui interpellent le développement du pays.
 
Ainsi, elle offre une tribune aux acteurs pour la mise en place de stratégies coordonnées en vue d’une meilleure application des résultats de la recherche et des innovations en entreprise dans le continent africain et plus spécifiquement au Sénégal.
 
«Recherche et innovation sont des gages de performance dans un monde dont l’économie est globalisée et l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Émergent passe inéluctablement par une économie compétitive. Il convient aussi de rappeler que notre tissu entrepreneurial constitué majoritairement de PME/PMI ne peut se développer qu’en actionnant le levier de la recherche et que la pérennité de nos entreprises est fortement assujettie à leurs capacités à innover», a déclaré hier le directeur général de l’ANRSA, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lo, lors du lancement de l’édition 2019 du SARIS.
 
«Il urge alors pour ce faire, de booster le partenariat public-privé et que la science soit mise à contribution pour la résolution des problèmes de nos entreprises», a-t-il indiqué.
 
Pour lui, le SARIS 2019 constitue aussi une tribune de recueil d’informations et de définition d’orientations permettant à notre Agence d’asseoir des priorités en matière de diffusion de résultats de recherche et de transfert de technologies et innovations notamment dans le secteur privé.

«Les ressources pour la compétitivité de nos entreprises existent : chercheurs et innovateurs, entrepreneurs et gestionnaires, etc. Il convient de veiller à ce que la conjugaison de nos efforts soit effective pour que le développement commun de nos secteurs d’activités soit une réalité», a-t-il souligné.
  
Le discours de Malick Sow, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est le même. «Le SARIS constitue un instrument pertinent qui facilite la mise en synergie et permet une meilleure appropriation des acquis de la recherche et des innovations technologiques. La recherche, à travers l’exploitation de ses résultats et des innovations technologiques, est au cœur de la thématique de la compétitivité des entreprises car elle sous-tend la force et la durabilité de nos économies et la compétitivité même de nos nations. C’est pourquoi, face aux multiples défis, à la fois récurrentes et complexes comme celui de l’accroissement de la productivité des facteurs de production, il urge que le partenariat public-privé soit une réalité», a-t-il plaidé.
  
«Le Salon offrira une tribune pour échanger sur la question et asseoir des stratégies afin de maximiser nos potentialités entrepreneuriales et juguler nos échecs, bref mieux asseoir la compétitivité de nos entreprises et ce dans tous les domaines socio-économiques», a-t-il ajouté. 
 
Une façon à lui de corriger la faiblesse du partenariat entre les institutions nationales de recherche elles-mêmes et entre elles et le secteur privé, pour la promotion de l’innovation par la recherche appliquée qu’il explique par le manque de synergie dans les interventions pour la prise en charge des problèmes liés à l’amélioration de l’environnement de la recherche.



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