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ralentissement de l'économie sénégalaise en 2022 : deux possibilités s'offrent aux autorités pour rebondir en 2023


Rédigé le 15 Mars 2023 à 13:01 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Mars 2023 - 00:17


(Equonet-Dakar) - En 2022, l'économie sénégalaise a souffert d'une récolte décevante et d'une contraction de la production industrielle, ainsi que d'une inflation très élevée. Elle pourrait rebondir en 2023 si les pouvoirs publics mettent en avant deux solutions majeures.


Avec une récolte décevante, une contraction de la production industrielle et une inflation très élevée en 2022, l'économie sénégalaise traverse une période difficile. Mais les perspectives à moyen terme restent favorables, selon les services du Fonds monétaire international (Fmi). Ils fondent leur projection sur deux leviers essentiels pouvant sortir l'économie sénégalaise de sa morosité : les hydrocarbures et l'implication du secteur privé dans l'activité économique. 

"Pour 2023, l'activité économique devrait rebondir, bien qu'à un rythme plus lent que prévu initialement, tandis que l'inflation se modérera à 5 %. Les perspectives à moyen terme restent favorables et bénéficieraient à la fois du démarrage de la production pétrolière et gazière et de la mise en œuvre de réformes structurelles visant à renforcer la participation du secteur privé à l'activité économique dans le cadre de la phase 3 du Plan National de Développement (PSE)", a déclaré Edward Gemayel à l'issue d'une mission au Sénégal.

"L'économie sénégalaise a connu en 2022 un ralentissement plus marqué que prévu, avec une croissance du PIB réel désormais estimée à environ 4% contre 4,7% attendu, reflétant une saison de récolte décevante et une contraction de la production industrielle. L'inflation moyenne a atteint un sommet multidécennal de 9,7 %, en grande partie à cause de l'inflation alimentaire", a-t-il fait remarquer.

"On estime que les recettes fiscales ont légèrement sous-performé, tandis que les dépenses courantes ont dépassé l'objectif en raison d'une masse salariale publique plus élevée. Les subventions énergétiques ont atteint le niveau record de 692 milliards de francs CFA (4 % du PIB) et pour maîtriser le déficit budgétaire, les dépenses d'investissement ont été réduites. La dette publique est estimée à 75,0 % du PIB, dont 67,5 % du PIB pour l'administration centrale, et le déficit du compte courant s'est considérablement creusé en raison de la hausse des importations et du paiement des intérêts sur la dette", a-t-il déclaré.

"Les premiers signes de resserrement des conditions de financement sur le marché obligataire régional appellent à la vigilance et à la planification d'urgence. Dans ce contexte, le renforcement de la mobilisation des recettes intérieures et la rationalisation des dépenses non prioritaires contribueront à atténuer les pressions financières, tout en préservant la viabilité de la dette", a-t-il indiqué.

Selon lui, les négociations pour un nouveau programme soutenu par le Fmi commenceront en marge des réunions de printemps du Fmi et de la Bm et se poursuivront à Dakar fin avril.





 
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