D’après l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), cette proportion est de 86,8 pour cent en milieu rural, 83,2 pour cent dans les autres villes urbaines et 90,9 pour cent dans Dakar urbain.
 
S’agissant du type de dépenses, il ressort globalement de l’enquête, indépendamment du milieu de résidence, que les sénégalais qui se rendent dans les structures de santé font face principalement à deux types de dépenses: les dépenses de consultation (73,9 pour cent) et celles pour les médicaments (83,7 pour cent).
 
L’enquête souligne que les pots de vin ou les paiements informels sont quasi inexistants au niveau des structures de santé. «En effet, seulement 0,6 pour cent des patients disent avoir payé un pot de vin ou effectué un paiement informel», note-t-elle.

Manque d’argent, la raison principale de non fréquentation des structures de santé
 
Les raisons de non fréquentation des structures de santé pour apaiser ou guérir une maladie/blessure sont multiples selon les usagers et varient peu d’un milieu de résidence à un autre.
 
Il ressort globalement de l’enquête, indépendamment du milieu de résidence, que les sénégalais ne se rendent pas dans les structures de santé pour deux raisons principales : le manque d’argent  (50,9 pour cent) et, dans une moindre proportion, la non gravité de la maladie ou blessure (29,8 pour cent).
 
Le manque d’argent  est  plus évoqué dans les autres villes (65,5 pour cent) et en milieu rural (55,2 pour cent) alors que la non gravité de la maladie ou blessure est plus citée à Dakar (47,4 pour cent). L’enquête note également que les ruraux (4,2 pour cent) sont les seuls à évoquer l’impossibilité de se déplacer vers l’établissement de santé pour se soigner en cas de maladie ou blessure.