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CLIMAT : le réchauffement planétaire attendu à 1,5°C entre 2030 et environ 2050.


Rédigé le 25 Mars 2019 à 16:38 commentaire(s) modifié le 26 Mars 2019 - 12:45

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) – Au rythme actuel du réchauffement planétaire dû aux activités humaines, les scientifiiques du GIEC s’attendent à ce que le réchauffement actuel puisse atteindre 1,5°C entre 2030 et environ 2050.


Depuis la période pré-industrielle, les activités humaines ont provoqué un réchauffement global d’environ 1°Celcius (C). Et au rythme actuel du réchauffement planétaire dû aux activités humaines, les scientifiiques du GIEC s’attendent à ce que le réchauffement actuel puisse atteindre 1,5°C entre 2030 et environ 2050.
 
Membre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), le professeur Jacques André Ndione en a fait la demonstration vendredi dernier au cours de la session scientifique sur le thème : “Technologies émergentes et innovantes : un changement de paradigme dans la pratique de la science contemporaine en Afrique”.
 
D’emblée, il attire l’attention des participants sur le fait que les emissions des effets de serre passées ne conduisent pas inéluctablement jusqu’à 1,5°C. Pour lui, citant les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le cumul des émissions de CO2 et l’effet sur le climat des autres facteurs de réchauffement déterminent la probabilité de limiter le réchauffement à 1,5°C.
 
«Si les émissions de CO2 atteignent net zéro en 2055, l’effet sur le climat des autres facteurs est réduit après 2030. En revanche, si les émissions de CO2 diminuent plus rapidement, la probabilité de limiter le réchauffement à 1,5°C augmente. Si l’effet des autres facteurs sur le climat ne diminue pas après 2030, la probabilité de limiter le réchauffement à 1,5°C diminue», a-t-il analysé.
 
Mais la grande question dont il faut se préoccuper reste à savoir avec quelles trajectoires il faudra désormais bâtir l’avenir ? La réponse des travaux du GIEC est claire à cet effet : “Pour contenir le réchauffement global à 1.5°C, les émissions de CO2 devraient diminuer de 45% en 2030 (par rapport à 2010). Pour contenir le réchauffement global à 1.5°C, les émissions de CO2 emissions devraient atteindre le “net zéro” vers 2050. Réduire les autres émissions (non CO2) aurait des bénéfices directs et immédiats pour la santé publique.
 
Alors quelles sont les transitions qu’il faudra apporter afin de résorber le problème ? Pour M. Ndione, limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C demanderait des transitions rapides, de grande envergure et à une échelle sans precedent.
 
A titre illustratif, le GIEC préconise une révision des systèmes énergétiques qui vont nécessiter une large palette de technologies à mettre en œuvre, de fortes baisses d’émissions (transport, bâtiment), de changements de comportements, de diminution très rapide de l’utilisation du charbon, d’augmentation des investissements vers les options bas carbone et l’efficacité énergétique (x5 d’ici à 2050) et d’atteindre le taux de 50 à 85 pour cent de l’électricité / renouvelables en 2050.
 
 
 


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