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AFRIQUE FRANCOPHONE : … supprimer les frais d’inscription pour faciliter l’accès à l’éducation


Rédigé le 4 Février 2019 à 22:06 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Février 2019 - 22:52


(Equonet-Dakar) - L’accès des jeunes à l’éducation et leur transition vers un emploi de qualité sont problématiques au point d’hypothéquer leur avenir et les condamner à l’exclusion. Mais la situation est redressable.


Les auteurs de l’étude sur la ‘’situation économique en Afrique francophone : enjeux et perspectives’’ proposent un certain nombre de politiques pour redresser la situation hypothécaire de l’accès des jeunes à l’éducation et leur transition vers un emploi de qualité.
 
Pour eux, la première consiste à faire en sorte que les gouvernements redoublent d’efforts pour garantir une éducation à tous les jeunes, quelque soit leur statut socioéconomique, leur lieu de résidence, leur âge ou leur sexe.
 
Pour y arriver, ils leur suggèrent de supprimer les frais de scolarité et les frais annexes au primaire (droits d’inscription, manuels et fournitures scolaires, uniformes…), mais également au secondaire, comme le font certains pays. Ils leur proposent aussi, à l’instar d’autres pays dans le monde, une durée minimale de scolarisation qui devrait être imposée aux enfants et aux adolescents avant qu’ils aient légalement le droit de quitter l’école.
 
«Pour minimiser le rôle des facteurs économiques dans les décisions à prendre en matière de scolarisation des enfants, les gouvernements devraient songer à fournir des incitatifs financiers aux familles dans le besoin en contrepartie de la scolarisation de leurs enfants. Tout investissement dans le domaine de l’éducation est très avantageux et doit être soutenu, afin de profiter à tous les membres de la société», préconisent-ils.  
 
«Il faut aussi améliorer la qualité de l’éducation et adapter le mieux possible les programmes de formation aux besoins du marché du travail. A l’heure actuelle, on finance plusieurs programmes de formation dans des domaines où des débouchés sont quasi inexistants», ajoutent-ils.
 
Ils font référence aux autres politiques qui préconisent le développement de services d’orientation professionnelle et de placement au sein des établissements d’enseignement et à l’extérieur, mais qui recommandent aussi de les rendre accessibles à tous les jeunes.
 
Enfin, ils plaident en faveur de l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs. «Le secteur bancaire étant peu développé et peu accessible aux jeunes et aux débutants, les personnes désireuses de se lancer en affaires sont soit découragées, soit condamnées à financer leurs activités par leurs propres moyens», constatent-ils.
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