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SENEGAL : la balance générale des comptes du trésor ne présente pas une situation satisfaisante pour le TOFE


Rédigé le 3 Février 2019 à 17:03 commentaire(s) modifié le 4 Février 2019 - 20:56


(Equonet-Dakar) - La balance générale des comptes du Trésor (BGCT) ne présente pas une situation satisfaisante pour l’élaboration du tableau des opérations financières et économiques (TOFE), selon le Fonds monétaire international (FMI).


«La comptabilité de l’État est essentiellement tenue sur une base caisse. La balance générale des comptes du Trésor (BGCT) ne présente pas une situation satisfaisante pour l’élaboration du tableau des opérations financières et économiques (TOFE), bien que les améliorations et réformes en cours permettent d’envisager son utilisation à l’horizon 2020», constatent les services du Fmi dans leur évaluation de la transparence des finances publiques du Sénégal.
 
«Les statistiques des finances publiques (SFP) au Sénégal sont actuellement élaborées sur une base de comptabilité hybride, à mi-chemin entre la comptabilité de caisse et la comptabilité en droits constatés. En effet, le TOFE s’appuie sur le suivi de l’exécution budgétaire, effectué principalement sur la base des recouvrements pour les recettes et sur la base des ordonnancements pour les dépenses», poursuivent-ils.
 
Selon eux, le TOFE consolidé des administrations publiques présente ainsi l’ensemble des transactions budgétaires et opérations de financement qui en découlent. Ils notent que les flux sur les opérations de financement y sont présentés de façon détaillée, par type d’actif et passif et selon la résidence de la contrepartie, conformément au manuel de statistiques de finances publiques (MSFP 2001/2014).

Dans ce système, ils soulignent la possibilité de retracer les restes à payer et arriérés de l’État pour la période en cours.  
 
«La couverture des flux économiques n’est pas exhaustive dans la comptabilité budgétaire et générale, ainsi que dans les SFP. L’absence de comptabilité de l’État en droits constatés et patrimoniale n’est pas encore effective, et ne permet pas d’enregistrer les flux non monétaires (intérêts courus non échus, transactions en nature, consommation de capital fixe)», notent-t-ils.
 
Selon eux, les autres flux économiques (gains/pertes de détention et autres changements de volume) ne sont également pas enregistrés ce qui ne permet pas l’intégration complète des flux et des stocks, par exemple concernant les données sur la dette émise en devises.
 
 
 
 
 
 
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