La Banque précise que le montage financier est composé de 40 millions d'euros du Groupe de la Banque, avec divers financements supplémentaires de l’Africa Finance Corporation, de l’Agence allemande d'investissement (Deutsche Investitions-und Entwicklungsgesellschaft, DEG) et de l'Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).
Développé par l’Africa Finance Corporation, Themis – une entreprise adossée à Denham Capital – et le commanditaire local Ivoire Hydro Energy Holding, Singrobo-Ahouaty est le premier projet de production indépendante d'électricité à être développé par un commanditaire local en Côte d'Ivoire.
Située sur le fleuve Bandama, à 150 kilomètres d'Abidjan, la future centrale raccordera les habitants des villages environnants au réseau national. Selon la Banque, la fiabilité de l'approvisionnement en électricité sera meilleure et la dépendance à l'égard des combustibles fossiles moindre en périodes de pointe.
Le projet, qui s'inscrit dans le cadre du New Deal sur l'énergie pour l'Afrique de la Banque africaine de développement, va accroître l'accès de la population à l'énergie et la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la Côte d'Ivoire.
« La centrale de Singrobo-Ahouaty va mettre à profit l'énorme potentiel de la Côte d'Ivoire pour fournir une énergie propre à partir de l'hydroélectricité », a déclaré Wale Shonibare, directeur chargé des Solutions financières, des Politiques et des Réglementations en matière d'énergie à la Banque africaine de développement. Il a ajouté : « Malgré les défis mondiaux actuels induits par la pandémie de Covid-19 et l'escalade des coûts liée à la chaîne d'approvisionnement, le projet reflète la résilience de la Banque et son leadership sur le marché africain de l'énergie, qu’elle guide vers des transactions financières. »
L'initiative de la Banque africaine de développement vient compléter le soutien qu’elle apporte déjà au secteur énergétique ivoirien, en finançant les producteurs indépendants d'électricité d'Azito IV et d'Atinkou, le projet d'interconnexion régionale Côte d'Ivoire-Sierra Leone-Liberia-Guinée. La Banque appuie également le renforcement des réseaux de transport et de distribution d'électricité du pays.
Paromita Chatterjee, directrice des investissements auprès des gestionnaires de l'EAIF, Ninety-One, a souligné que la nouvelle installation en cours de construction à Singrobo est le premier projet hydroélectrique, en Côte d'Ivoire, à être développé par un producteur d'électricité indépendant. Elle a déclaré : « Ce projet a permis à l'EAIF et au Groupe de développement des infrastructures privées d'atteindre trois objectifs fondamentaux : mobiliser des capitaux privés, favoriser le développement économique et contribuer à accroître le stock d'infrastructures d'énergies renouvelables en Afrique. »
Andreas Cremer, responsable des infrastructures et de l'énergie pour l'Afrique et l'Amérique latine à l’Agence allemande d'investissement (DEG), a déclaré : « En tant qu'institution de financement du développement, la DEG est fière de faire partie du consortium de financement du premier producteur hydroélectrique indépendant de Côte d'Ivoire et de soutenir le pays sur la voie d’une production d'énergie verte plus respectueuse du climat. Ce financement répond pleinement à la stratégie commerciale de la DEG, qui met l'accent sur le climat et l'impact. »
La désertification, au-delà des enjeux liés à la sécheresse et à la restauration des terres, soulève des questions de migrations internationales, de régimes fonciers, ou encore de genre. Afin d’aborder de manière transverses ces thématiques, la COP15 mobilisera des États et des grandes organisations internationales, des entreprises, des instituts de recherche et la société civile, avec une place particulière réservée au « caucus » des femmes et au forum des jeunes.
La COP 15 nous rappelle que la lutte contre le changement climatique, la perte de la biodiversité et la dégradation des terres sont indissociables. Comme le rappelle Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la CNULCD : “Nous ne pouvons pas arrêter la crise climatique aujourd’hui, la perte de biodiversité demain et la dégradation des terres après-demain ”.
La désertification se définit comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».
La désertification provoque, chaque année, la dégradation de 12 millions d’hectares de terres et affecte 40% de la population mondiale. Tous les continents sont touchés.
Ce phénomène représente un réel danger pour la santé humaine, la biodiversité, le climat, la sécurité alimentaire, la stabilité et la sécurité.
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) constitue, avec la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la convention des Nations unies sur la diversité biologique, le triptyque des accords multilatéraux sur l’environnement, issues du Sommet de Rio de 1992. . Elle a été adoptée à Paris en 1994 et est ratifiée par 196 États, dont la France, et l’Union européenne (UE).
En renouvelant son cadre d’actions stratégiques en 2020, la France a réaffirmé son soutien aux efforts des pays menacés par la désertification. Ce cadre permet de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés, pour favoriser le partage de connaissances et développer des projets performants et inclusif.
La France soutient de nombreuses initiatives de portée mondiale, pour lesquelles la COP15 constituera un important point d’étape.
L’initiative 4 pour 1000 a pour but d’augmenter, par le développement de pratiques agricoles et forestières, la capacité des sols à stocker le carbone afin de lutter contre le changement climatique et améliorer la fertilité des sols pour une meilleure sécurité alimentaire.
La Grande Muraille Verte, vise à :
L’accélérateur de l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel a été lancé lors de la quatrième édition du « One Planet Summit » à Paris en janvier 2021, avec l’engagement de plusieurs bailleurs internationaux à mobiliser 16 milliards d’euros sur les cinq prochaines années
L’initiative protéines végétales a été annoncée à l’occasion du sommet entre l’Union Européenne et l’Union Africaine en février 2022, dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, afin de développer des cultures durables de protéines végétales en Afrique.
Source : ambassade France au Sénégal.
"Le groupe de la BAD et le gouvernement ivoirien souhaitent remercier les participants et les délégations qui étaient attendus sur place, et se réjouissent à l’idée d'accueillir l'événement à une date ultérieure", poursuit-il.
"Nous regrettons sincèrement tous les désagréments subis par nos estimés et attendus chefs d'État et de gouvernement, participants, sponsors de projets, investisseurs et délégations gouvernementales. Nous tenons à remercier tous les participants, investisseurs et promoteurs de projets pour l'excellent travail préparatoire qu'ils ont accompli", ajoute-t-il.
"Le groupe de la Banque africaine de développement et les partenaires de l’Africa Investment Forum sont redevables au président de la République, S.E.M Alassane Ouattara, et au gouvernement de la Côte d'Ivoire pour leur soutien exceptionnel et gracieux", conclut-il.