Selon un communiqué de presse transmis à equonet, la Stratégie vise à accroître la visibilité et l’adoption de ces solutions ainsi que les investissements dans ces solutions en contribuant à des économies adaptables, résilientes et à faible taux d’émissions tout en permettant «aux générations actuelles et futures d’avoir accès à une nourriture saine, salubre et nutritive en quantité suffisante, ainsi qu’à d’autres produits et services agricoles, en ne laissant personne de côté». Surtout, elle tient compte d’un point crucial: c’est maintenant qu’il faut agir.
Pour garantir la bonne mise en œuvre de la Stratégie dans les délais prévus, la FAO a mis au point un plan d’action en s’appuyant sur des échanges menés avec ses membres de façon à s’assurer que ce plan d’action corresponde le plus possible à leurs besoins et à leurs priorités.
«La Stratégie de la FAO relative au changement climatique, qui constitue notre réponse au défi mondial que représente la lutte contre les effets de la crise climatique, vise à s’attaquer à un vaste ensemble de problèmes imbriqués, notamment la perte de biodiversité, la désertification, la dégradation des terres et de l’environnement et la nécessité de disposer d’une énergie accessible, abordable et renouvelable et d’assurer la sécurité alimentaire et la sécurité de l’approvisionnement en eau», a déclaré le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu. «Ce plan d’action contribuera à la mise en œuvre de solutions au changement climatique fondées sur les systèmes agroalimentaires et s’appuyant sur tous les domaines d’activité de la FAO, assurant ainsi l’unité d’action de l’Organisation.»
Le plan d’action repose sur trois piliers: 1) sensibilisation aux niveaux mondial et régional; 2) appui en matière de politiques au niveau des pays; 3) intensification de l’action pour le climat sur le terrain faisant intervenir les acteurs locaux et les populations vulnérables.
En savoir plus : https://www.fao.org/documents/card/fr/c/cc7014fr.equonet.net
« Nous pensons que tout le monde devrait avoir accès à une gamme de services financiers en toute simplicité et mieux gérer son argent et ses paiements. C'est pourquoi nous avons voulu que nos cartes bancaires prépayées soient gratuites, avec une application simple pour tout gérer de façon autonome sans se déplacer. Nous sommes convaincus que cela apportera une forte valeur ajoutée à nos utilisateurs et particulièrement à la nouvelle génération, pour laquelle nous constatons un très fort appétit pour ce genre de services. C’est tout l’intérêt, de ce partenariat que nous venons de signer qui nous permettra notamment de s’étendre progressivement et rapidement en Afrique Centrale (en commençant par le Cameroun) et d'autres régions » a déclaré Roger NENGWE, Co-Fondateur et Président de PaySika.
"En rejoignant le programme Fast Track de Visa, des Fintechs passionnantes comme PaySika bénéficient d'un accès sans précédent aux experts, à la technologie et aux ressources de Visa. Le programme Fast Track nous permet de fournir de nouvelles ressources dont les entreprises à forte croissance ont besoin pour évoluer avec efficacité ", a déclaré Ismahill Diaby, Directeur General Afrique de l’Ouest et Centrale chez Visa.
Dans le cadre de ce partenariat, qui bénéficie de l'appui du guichet pour le secteur privé du Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), IFC investira l'équivalent en monnaie locale de 7,2 millions de dollars dans un mécanisme de partage des risques.
L'objectif est de permettre à Bank of Africa de financer des milliers de petits exploitants et de petites entreprises spécialisées dans la production de riz et d'aider ainsi ces derniers à accéder à des assurances, à des intrants et à des équipements, notamment des semences, des engrais et des moissonneuses.
Bank of Africa entend optimiser l'impact de ses prêts en collaborant avec agCelerant , une entreprise d'agritech basée au Sénégal qui propose des formations et des solutions fondées sur les données numériques pour permettre aux agriculteurs de bénéficier de l'assistance technique et financière dont ils ont besoin pour augmenter leur productivité. La plateforme technologique utilisée par agCelerant a été développée par Manobi Africa , une entreprise basée à Maurice offrant des services numériques dans les secteurs de l'eau, de l'énergie et de l'agriculture en Afrique.
IFC fournit également des services-conseils à agCelerant pour l'aider à améliorer ses pratiques de gestion des risques dans le secteur agricole, soutenir la mise en œuvre de sa stratégie pour la filière et renforcer encore ses capacités en matière de numérisation et de gestion des chaînes de valeur.
« Ce partenariat est en adéquation avec le plan de développement triennal de Bank of Africa qui fait de l'accompagnement des PME du secteur agricole une priorité stratégique. Les financements permettent d'accroître l'offre de riz local et de soutenir les chaînes de valeurs locales. C'est aussi un acte fort pour renforcer la souveraineté alimentaire qui est une priorité pour le gouvernement du Sénégal », commente Abdel Zampalegre, directeur général de Bank of Africa - Sénégal .
« La dépendance du Sénégal aux importations de denrées alimentaires n'est pas soutenable. Nous sommes fiers de nous associer à IFC et à Bank of Africa pour réduire les risques liés au financement des entreprises agroalimentaires et renforcer les chaînes de valeur locales, ouvrant ainsi la voie à la souveraineté alimentaire au Sénégal. Les investissements sont la clé de voûte pour transformer l'agriculture », commente Daniel Annerose, directeur général d'agCelerant Sénégal et de Manobi Africa .
« Accroître la sécurité alimentaire par un meilleur accès au financement et soutenir les chaînes de valeur agroalimentaires sont deux piliers de la stratégie d'IFC en Afrique », précise Aliou Maiga, directeur régional d'IFC pour les institutions financières en Afrique . « Nous sommes fiers de combler notre partenariat de longue date avec Bank of Africa et capitaliser sur l'approche numérique innovante d'agCelerant à travers ce pilote visant à apporter une solution durable pour réduire la dépendance du Sénégal aux importations et renforcer la résilience de son système alimentaire. »
Le riz est un aliment extrêmement important au Sénégal. Mais en dépit de conditions culturelles favorables, le pays importe encore 60 % du riz qu'il consomme et les producteurs font face à de nombreux défis pour développer leur activité, en raison notamment d'une utilisation inappropriée des engrais, d'un manque d 'équipements pour la récolte et de financements insuffisants.
Le soutien d'IFC permettra de s'attaquer aux goulots d'étranglement financiers et techniques qui entravent le développement d'une filière rizicole solide et contribuera à renforcer la production locale de riz.
Ce nouveau partenariat est en phase avec la Plateforme mondiale pour la sécurité alimentaire d'IFC, un dispositif de 6 milliards de dollars mis en place pour renforcer la capacité du secteur privé à répondre à la crise actuelle et soutenir la production alimentaire dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a encore aggravé l'insécurité alimentaire à travers le monde.