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​Réforme institutionnelle et lutte anticorruption au programme du sommet de l’UA


Rédigé le 1 Juillet 2018 à 13:18 | 0 commentaire(s) modifié le 1 Juillet 2018 - 13:21



Le 31e Sommet de l’Union africaine s’ouvre ce dimanche matin à Nouakchott en Mauritanie. Des dizaines de chefs d’Etat ont fait le déplacement. Parmi eux, le président équato-guinéen Teodoro Obiang, le président Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le Nigérian, Muhammadu Buhari et même le Soudanais Omar El Béchir. Pendant deux jours, ces présidents vont notamment plancher sur les réformes initiées pour réduire les lourdeurs bureaucratiques et sur la lutte contre la corruption.

Pour le président Paul Kagamé, le sommet de l’Union africaine est l’occasion de faire un point à mi-parcours sur l’état d’avancement des réformes institutionnelles. Avec en ligne de mire l’application d’une taxe de 0,2 % par chaque Etat membre sur des produits éligibles, afin de rendre l’institution moins dépendante des donateurs extérieurs. A ce jour, 23 Etats l’ont adoptée. « 45 millions de dollars » ont déjà été collectés, se félicite le Professeur Pierre Mukoko Mbonjo, chef de l’Unité de mise en œuvre de la réforme institutionnelle.
 
Autre chantier – et c’est le thème de ce sommet : la lutte contre la corruption. Les chefs d’Etat devront décider s’ils lancent ou non une enquête sur le fonctionnement du Parlement panafricain, sur celui du Nepad et sur celui du Conseil consultatif de lutte contre la corruption. Trois structures pour lesquelles des audits ont révélé de nombreux dysfonctionnements.
 
En marge du sommet, les Nations Unies ont par ailleurs présenté un plan pour le Sahel. L'organisation cherche à mobiliser des fonds pour soutenir l’économie de la région, notamment l’agriculture, la pêche ou encore l’énergie explique Ibrahim Thiaw, le Conseiller spécial de l’ONU sur le Sahel. Il reconnait que le Sahel est « connu pour la vulnérabilité de ses populations, la vulnérabilité de son écosystème, dont l'économie tourne autour de la pluviométrie ». Mais il estime que « le plan d'appui que les Nations unies ont préparé démontre que c'est une région au grand potentiel », notamment au niveau énergétique.
 
La crise au Soudan du Sud
 
Hier, samedi 30 juin, la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a été quasiment consacrée à la crise au Soudan du Sud. Il faut lancer un message clair aux protagonistes de respecter leurs engagements, disait Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA.
 
Le Conseil paix et sécurité de l’UA menace d’appliquer des sanctions ciblées contre les protagonistes de cette crise si le cessez-le-feu n’est pas respecté cette fois-ci. Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, évoque l’idée de déployer une force militaire de l’Union africaine pour cantonner les groupes armés.
 
La semaine dernière, à la 33e session ordinaire du conseil exécutif, du 27 au 29 juin, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a exhorté les Etats « à engager la voie du dialogue », de manière assez générale. Il a rappelé à la tenue d’élections paisibles, libres et inclusives en RDC, un retour à la stabilité dans l’ouest du Cameroun et à une relance des négociations pour le Sahara occidental.

RFI




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