Le lancement officiel de la 2ème édition du Forum Invest in Sénégal a réuni, ce mardi 27 mai, de nombreux acteurs économiques, politiques et investisseurs autour d’une ambition commune : faire du Sénégal une destination phare pour les investissements durables et productifs en Afrique de l’Ouest. Sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du premier ministre Ousmane Sonko, les autorités sénégalaises ont affiché leur volonté d’opérer une véritable transformation structurelle, économique et démocratique.
Dans son allocution, Bakary Séga Bathily, Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’État (APIX), a dressé un tableau flatteur de l’économie sénégalaise, vantant sa résilience et ses perspectives de croissance : « Malgré les chocs exogènes mondiaux, le Sénégal a su faire preuve de résilience, maintenant des taux de croissance soutenue.»
Le Sénégal devrait atteindre une croissance de 8,8 % en 2025, avec une inflation maîtrisée autour de 1,9 % entre 2025 et 2029. « Le Sénégal s’affirme désormais comme un leader régional reconnu, moteur de croissance et pôle d’attraction des investissements », a-t-il martelé.
L’édition 2025 du forum s’inscrit dans une nouvelle trajectoire impulsée dès mars 2024, avec une série de réformes majeures. « Le pays s’engage vers un nouveau modèle de gouvernance centré sur la transparence, la souveraineté économique et la transformation structurelle », a affirmé M. Bathily. Il a notamment cité l’audit des comptes publics, l’Agenda National de Transformation – Système Sénégal 2050 et le lancement de projets prioritaires dans des secteurs clés.
Un climat des affaires renforcé
Le cadre macroéconomique est jugé favorable avec un PIB nominal estimé à 33,4 milliards USD, un PIB/tête à 1845,8 USD et des IDE en forte croissance. Les ressources naturelles ne sont pas en reste, avec : « une production de gaz cumulée à 5,8 millions MMBtu au 30 avril 2025 et une production de pétrole évaluée à 28,54 millions de barils, soit 30 cargaisons à date », selon Bathily.
Il a également annoncé le lancement prochain du PACTE (Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Territoires et des Entreprises), reposant sur la digitalisation des procédures administratives, un guichet unique renforcé à l’APIX, une meilleure protection des investissements et la co-responsabilité entre l’État et le secteur privé.
Le directeur de l’APIX a par ailleurs évoqué la réforme en cours du Code des investissements : « Ce que les entreprises attendent aujourd’hui n’est pas tant l’octroi de nouvelles exonérations fiscales ou douanières, mais avant tout une administration efficace […]. »
Il a enfin lancé un appel à tous les acteurs économiques : « Aux investisseurs étrangers, je tiens à dire que le Sénégal est, plus que jamais, prêt à les accueillir […]. Aux investisseurs nationaux, je lance un appel pour vous dire qu’il est temps d’agir. Ce pays est le vôtre. »
Le cap économique du Premier ministre Sonko
Prenant la parole, le premier ministre Ousmane Sonko qui a présidé la cérémonie de lancement du Forum FII Sénégal a réaffirmé la position stratégique du Sénégal et la vision du nouveau régime : « Je veux rassurer les Sénégalais et leur dire que le Sénégal continue à être ce pays qui présente énormément d’intérêt pour les investisseurs de tous ordres, d’abord pour les investisseurs nationaux qui, évidemment, nourrissent le même sens patriotique que nous tous mais également les investisseurs internationaux […] On considère que l’essentiel de l’activité doit partir du Sénégal pour aller plus à la conquête de la sous-région, de l’Afrique et du monde. »
Le premier ministre est revenu sur le choix assumé de la transparence dans la gouvernance, notamment en matière budgétaire et financière. Ce positionnement a entraîné la fin du programme avec le FMI, sans pour autant compromettre la résilience de l’économie sénégalaise. « Le Sénégal est toujours debout », a-t-il affirmé, comme pour démontrer que la souveraineté et la rigueur peuvent aller de pair avec la stabilité. Pour autant, il a réitéré l’ouverture du pays à tous les partenaires et investisseurs étrangers, précisant que le Sénégal ne se replie pas sur lui-même, mais cherche à bâtir des partenariats équitables, fondés sur le respect mutuel, la transparence et le transfert de technologies.
Énergie et intégration régionale : cap sur une transformation stratégique
Il a par ailleurs insisté sur l’importance cruciale du défi énergétique dans la dynamique de développement du pays. « Il y a trois mois, en tant que premier ministre du Sénégal, l'un des principaux combats, pour ne pas dire le principal, c'est le défi énergétique », a-t-il affirmé. Selon lui, aucun développement sérieux et durable n’est possible sans une infrastructure énergétique solide.
Il a souligné que le coût de l’énergie au Sénégal reste élevé par rapport à plusieurs pays, avec un prix de l’électricité situé entre 91 et 94 francs CFA, nettement supérieur à celui de pays voisins comme la Côte d’Ivoire (72 francs) ou à d’autres producteurs comme le Qatar (13 francs), l’Arabie Saoudite (16 francs) ou encore l’Algérie (16 francs). Cette situation découle, selon Sonko, du choix fait par l’ancienne administration de liquéfier et d’exporter le gaz naturel produit au lieu de l’utiliser pour alimenter le mix énergétique national.
Le premier ministre a appelé à une réappropriation des ressources naturelles, particulièrement du gaz naturel, qu’il considère comme l’énergie fossile la plus accessible et la moins polluante. Il a assuré que son gouvernement travaille activement pour inverser cette tendance, avec l’objectif de résultats concrets au bénéfice du peuple sénégalais, tout en respectant les investissements réalisés par les partenaires internationaux.
Sonko a aussi mis en avant la stratégie régionale, annonçant un périple prochain en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et en Guinée, pour renforcer les partenariats autour des ressources naturelles et des opportunités industrielles : « Imaginez ce qu'on peut faire avec le gaz sénégalais couplé à la bauxite de Guinée ou au fer de la Sierra Leone. C’est extraordinaire ce qu’on peut réaliser ensemble. »
Dans son allocution, Bakary Séga Bathily, Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’État (APIX), a dressé un tableau flatteur de l’économie sénégalaise, vantant sa résilience et ses perspectives de croissance : « Malgré les chocs exogènes mondiaux, le Sénégal a su faire preuve de résilience, maintenant des taux de croissance soutenue.»
Le Sénégal devrait atteindre une croissance de 8,8 % en 2025, avec une inflation maîtrisée autour de 1,9 % entre 2025 et 2029. « Le Sénégal s’affirme désormais comme un leader régional reconnu, moteur de croissance et pôle d’attraction des investissements », a-t-il martelé.
L’édition 2025 du forum s’inscrit dans une nouvelle trajectoire impulsée dès mars 2024, avec une série de réformes majeures. « Le pays s’engage vers un nouveau modèle de gouvernance centré sur la transparence, la souveraineté économique et la transformation structurelle », a affirmé M. Bathily. Il a notamment cité l’audit des comptes publics, l’Agenda National de Transformation – Système Sénégal 2050 et le lancement de projets prioritaires dans des secteurs clés.
Un climat des affaires renforcé
Le cadre macroéconomique est jugé favorable avec un PIB nominal estimé à 33,4 milliards USD, un PIB/tête à 1845,8 USD et des IDE en forte croissance. Les ressources naturelles ne sont pas en reste, avec : « une production de gaz cumulée à 5,8 millions MMBtu au 30 avril 2025 et une production de pétrole évaluée à 28,54 millions de barils, soit 30 cargaisons à date », selon Bathily.
Il a également annoncé le lancement prochain du PACTE (Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Territoires et des Entreprises), reposant sur la digitalisation des procédures administratives, un guichet unique renforcé à l’APIX, une meilleure protection des investissements et la co-responsabilité entre l’État et le secteur privé.
Le directeur de l’APIX a par ailleurs évoqué la réforme en cours du Code des investissements : « Ce que les entreprises attendent aujourd’hui n’est pas tant l’octroi de nouvelles exonérations fiscales ou douanières, mais avant tout une administration efficace […]. »
Il a enfin lancé un appel à tous les acteurs économiques : « Aux investisseurs étrangers, je tiens à dire que le Sénégal est, plus que jamais, prêt à les accueillir […]. Aux investisseurs nationaux, je lance un appel pour vous dire qu’il est temps d’agir. Ce pays est le vôtre. »
Le cap économique du Premier ministre Sonko
Prenant la parole, le premier ministre Ousmane Sonko qui a présidé la cérémonie de lancement du Forum FII Sénégal a réaffirmé la position stratégique du Sénégal et la vision du nouveau régime : « Je veux rassurer les Sénégalais et leur dire que le Sénégal continue à être ce pays qui présente énormément d’intérêt pour les investisseurs de tous ordres, d’abord pour les investisseurs nationaux qui, évidemment, nourrissent le même sens patriotique que nous tous mais également les investisseurs internationaux […] On considère que l’essentiel de l’activité doit partir du Sénégal pour aller plus à la conquête de la sous-région, de l’Afrique et du monde. »
Le premier ministre est revenu sur le choix assumé de la transparence dans la gouvernance, notamment en matière budgétaire et financière. Ce positionnement a entraîné la fin du programme avec le FMI, sans pour autant compromettre la résilience de l’économie sénégalaise. « Le Sénégal est toujours debout », a-t-il affirmé, comme pour démontrer que la souveraineté et la rigueur peuvent aller de pair avec la stabilité. Pour autant, il a réitéré l’ouverture du pays à tous les partenaires et investisseurs étrangers, précisant que le Sénégal ne se replie pas sur lui-même, mais cherche à bâtir des partenariats équitables, fondés sur le respect mutuel, la transparence et le transfert de technologies.
Énergie et intégration régionale : cap sur une transformation stratégique
Il a par ailleurs insisté sur l’importance cruciale du défi énergétique dans la dynamique de développement du pays. « Il y a trois mois, en tant que premier ministre du Sénégal, l'un des principaux combats, pour ne pas dire le principal, c'est le défi énergétique », a-t-il affirmé. Selon lui, aucun développement sérieux et durable n’est possible sans une infrastructure énergétique solide.
Il a souligné que le coût de l’énergie au Sénégal reste élevé par rapport à plusieurs pays, avec un prix de l’électricité situé entre 91 et 94 francs CFA, nettement supérieur à celui de pays voisins comme la Côte d’Ivoire (72 francs) ou à d’autres producteurs comme le Qatar (13 francs), l’Arabie Saoudite (16 francs) ou encore l’Algérie (16 francs). Cette situation découle, selon Sonko, du choix fait par l’ancienne administration de liquéfier et d’exporter le gaz naturel produit au lieu de l’utiliser pour alimenter le mix énergétique national.
Le premier ministre a appelé à une réappropriation des ressources naturelles, particulièrement du gaz naturel, qu’il considère comme l’énergie fossile la plus accessible et la moins polluante. Il a assuré que son gouvernement travaille activement pour inverser cette tendance, avec l’objectif de résultats concrets au bénéfice du peuple sénégalais, tout en respectant les investissements réalisés par les partenaires internationaux.
Sonko a aussi mis en avant la stratégie régionale, annonçant un périple prochain en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et en Guinée, pour renforcer les partenariats autour des ressources naturelles et des opportunités industrielles : « Imaginez ce qu'on peut faire avec le gaz sénégalais couplé à la bauxite de Guinée ou au fer de la Sierra Leone. C’est extraordinaire ce qu’on peut réaliser ensemble. »