Une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires ont pris l'engagement, ce jeudi 15 décembre 2016, d'apporter des contributions de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (Ida), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.

A travers ce montant record, ces pays sont ainsi «convenus d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté». «Il s’agit d’une étape charnière dans la lutte contre l’extrême pauvreté»,  a salué le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. 

Sur les trois prochaines années, l’Ida pourra, grâce à ce financement, considérablement étoffer ses interventions pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, ainsi que pour promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique.

Ces efforts sont appuyés par un engagement plus général à investir dans la croissance, la résilience et les opportunités.

Les financements consentis pendant la période couverte par cette 18e reconstitution des ressources de l’Ida (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer les services de santé et de nutrition essentiels pour 400 millions de personnes, l'accès à des sources d’eau améliorées pour 45 millions de personnes, les services financiers pour 4 à 6 millions de personnes...