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AFRIQUE FRANCOPHONE : présentation du premier rapport de l’OFE sur la situation économique


Rédigé le 4 Février 2019 à 16:17 | 0 commentaire(s) modifié le 4 Février 2019 - 22:14


(Equnoet-Dakar) – Le premier rapport de l’OFE sur la situation économique en Afrique francophone a été présenté ce matin à la communauté universitaire réunie à Dakar.


Présenté ce matin à l’occasion de la conférence internationale sur les enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone, le premier rapport de l’Observatoire de la francophonie économique (OFE) a identifié les principaux défis de cette région grâce à la contribution d’une dizaine de chercheurs.

Il porte sur plusieurs pays et régions, et traite de sujets importants pour le présent et le futur de l’Afrique francophone comme la croissance, l’industrialisation, l’éducation, l’emploi et l’entrepreneuriat.
A la fois descriptives et analytiques, les six études présentées dans ce rapport brossent un portrait de la situation économique en Afrique francophone et traitent de ses enjeux et de ses perspectives.  

Le 1ier chapitre porte sur la croissance économique en Afrique francophone et traite des tendances et des perspectives d’avenir dans cette région du monde. On y examine un ensemble d’indicateurs de la vitalité économique des pays de la région, dont le produit intérieur, le Pib par habitant, l’investissement, la dette et l’inflation. Ensuite, on formule un ensemble de recommandations à même d’assurer une croissance durable et inclusive.

Le 2ième chapitre propose une caractérisation de l’espace économique africain francophone et s’interroge sur l’existence d’une dynamique économique francophone. Il examine, entre autres, le degré de diversification des exportations des pays africains francophones, l’intensité des échanges commerciaux entre ces pays, l’environnement des affaires et la gouvernance.

Dans le 3ième chapitre, on brosse un portrait du marché du travail en Afrique francophone. On y étudie la participation au marché du travail et du chômage dans l’ensemble et chez les jeunes de 15 à 29 ans dans une trentaine de pays. Ensuite, l’étude met à contribution les données de l’enquête sur la transition des jeunes vers la vie active, afin d’analyser la situation des jeunes par rapport au système éducatif et au marché du travail. Cette analyse donne lieu à un ensemble de recommandations visant à améliorer le taux de scolarisation des jeunes et leur transition vers l’emploi pour leur propre bien-être et celui de la société dans laquelle ils évoluent.

Le 4ième chapitre s’inscrit dans la même veine en s’intéressant aux performances et aux acquis cognitifs des élèves des pays du Maghreb. En particulier, les auteurs tentent d’expliquer les faibles performances des élèves maghrébins par comparaison à ceux de l’OCDE et du Sud-Est asiatique. Ce chapitre aborde également la question des inégalités sur le plan des acquis cognitifs et de l’accès à l’éducation et à la connaissance dans les pays du Maghreb. Des politiques sont proposées pour améliorer les résultats scolaires des élèves de cette région du monde.

Le 5ième chapitre est consacré à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en Afrique francophone. Pou les auteurs de ce chapitre, l’entrepreneuriat peut en effet jouer un rôle important pour faciliter l’intégration économique des jeunes et des femmes, dans un contexte marqué par des taux de chômage élevés et une croissance non inclusive. L’étude identifie les principaux obstacles que rencontrent les jeunes et les femmes entrepreneures dans la concrétisation de leurs projets. Elle dresse ensuite une liste de pistes de solution qui pourraient contribuer à réduire ces obstacles et stimuler la culture entrepreneuriale chez les groupes en question.

En fin, le 6ième chapitre est le fruit d’une réflexion sur l’industrialisation en Afrique francophone subsaharienne. L’objectif est d’identifier les facteurs internes et externes susceptibles de contribuer à une industrialisation forte et dynamique de la région. Pour réaliser cet exercice, l’auteur a eu recours à des analyses économétriques mettant à contribution des données de la Banque mondiale et de la CNUCED pour la période allant de 2002 à 2016.

La dernière section est un tour d’horizon des principaux résultats de l’ensemble des études qui constituent ce rapport.

Selon les initiateurs de ce rapport, toutes les études présentées utilisent des données pertinentes et récentes issues de sources nationales, d’organismes internationaux, d’études et de rapports reconnus. Elles permettent d’avoir une vision juste et actuelle de l’économie africaine francophone, de ses défis et de ses enjeux, assortie d’une liste de politiques publiques à instaurer pour les relever.

Ce premier rapport de l’OFE s’inscrit en ligne droite avec la stratégie économique de la francophonie. Il présente les premiers résultats de recherches économiques effectuées sous l’égide de l’OFE et qui seront, sans doute, d’un grand intérêt pour les décideurs de politiques publiques et les organismes qui soutiennent le développement en Afrique. D’autres rapports, portant sur des thématiques ciblées et d’autres régions de la francophonie, suivront.
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