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CAPITAL HUMAIN : le Sénégal obtient un score de 0,42 sur une échelle allant de 0 à 1


Rédigé le 13 Novembre 2018 à 17:16 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Novembre 2018 - 00:22


(Equonet – Dakar) – Le Sénégal obtient score de 0,42 qui le place au 121 rang mondial (sur 157 pays classés), légèrement au-dessus de la moyenne de l’Afrique Sub-Saharienne (0.40) mais en-dessous des pays à revenus intermédiaires que le Sénégal aspire à émuler dans le contexte de l’émergence.


Si le capital humain est au cœur du potentiel de développement du Sénégal, il reste que des efforts doivent encore être faits pour avoir un score acceptable du nouvel indice de capital humain (ICH) de la Banque mondiale.

C’est du moins le sentiment Louise J. Cord, directeur des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal. S’exprimant ce mardi au cours de la revue du Portefeuille de son Institution, elle a cité en exemple cet indice qui montre que le Sénégal obtient un score de 0,42, sur une échelle allant de 0 à 1.

Pour elle, cela signifie que la cohorte d’enfants nés aujourd’hui n’atteindra que 42 pour son de son potentiel de productivité d’ici l’âge de 18 ans si les tendances dans l’éducation et la santé restent constantes.

«Ce score place le pays au 121 rang mondial (sur 157 pays classés), légèrement au-dessus de la moyenne de l’Afrique Sub-Saharienne (0.40) mais en-dessous des pays à revenus intermédiaires que le Sénégal aspire à émuler dans le contexte de l’émergence», a-t-elle fait remarquer.

«La performance du Sénégal sur l'indice (HCI) est également contrastée en fonction des indicateurs pris en compte et d’autres variables complémentaires, avec une performance relativement bonne en termes de nutrition et de survie (le taux de retard de croissance le plus bas de toute l’Afrique, à 17 pour sent), mais des résultats décevants en matière de scolarité, avec des enfants qui restent moins à l’école que leurs homologues africains et des progrès insuffisants en matière de santé maternelle, néonatale et reproductive», a-t-elle fait savoir.

Néanmoins, elle a fait part de son optimisme quant aux progrès que le Sénégal pourrait faire dans le domaine du capital humain.

«Cependant, nous sommes convaincus que le Sénégal va faire des progrès puisque qu’il a accepté, avec 27 autres pays dans le monde, d’être un pays pionnier dans le contexte du Projet sur le Capital Humain (PCH) qui comprend un programme de renforcement de la recherche et des évaluations, ainsi qu'une aide pour aider les pays à accélérer leurs progrès», a-t-elle soutenu.

«Les investissements dans le capital humain sont essentiels, et le Sénégal s'efforce de créer aujourd'hui des opportunités de productivité pour ses jeunes et d'exploiter le dividende démographique pour la prochaine génération», a-t-elle avancé sous fonds d’encouragement.
Equonet



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