Ce projet novateur pour le Mali et même pour la sous-région, sera un véritable agropole industriel qui mobilisera un investissement de plusieurs centaines de milliards de nos francs CFA. A la mi-mai 2016, une délégation du CNPM conduite par son président M. Mamadou Sinsy Coulibaly s’est rendue sur les lieux pour voir les différentes potentialités de la localité. Et, pour en savoir davantage sur ce projet, nous avons rencontré pour vous M. Tidiane Diarra, chef de l’Unité de gestion de projets au CNPM et membre de ladite délégation.
Pour M. Tidiane Diarra, chef de l’Unité de gestion de projets au Conseil National du patronat du Mali (CNPM), il s’agira dans un premier temps de remettre le site de la mine à l’état où la société aurifère l’avait trouvé.
Et cela consiste à séparer les terrains plats des zones stratégiques. Le nouveau site abritera des projets comme la pisciculture, l’apiculture, l’écotourisme et autres. Autrement dit, la société réhabilitera le site et le transformera en une zone agroindustrielle axée sur le secteur privé. Elle développera ainsi des projets de production agricole le long du canal qui seront source d’unités de transformation au sein de la mine.
Toute chose qui créera des activités économiques durables et dynamiques afin de laisser un héritage au profit des communautés.
Pour M. Diarra, les études de faisabilité, les plans de financements et les montages techniques de ce vaste chantier de transformation agro-industrielle du site de Morila sont en cours et certains validés. Il indiquera en outre que des projets comme l’horticulture et celui de la culture du miel sont déjà réalisés.
Pour les responsables de la mine d’or de Morila, en termes d’infrastructures, la société a d’énormes potentialités comme un bassin d’eau immense, de véritables lacs artificiels, une capacité électrique de plus de 35 mégawatts, le tout sur un périmètre de plus de 15.000 hectares.
Pour notre interlocuteur du CNPM, sa structure compte énormément sur ce projet pour soulager les nombreux travailleurs de la mine de Morila qui se retrouveront forcément au chômage après sa fermeture prévue en 2019. Ainsi, pour M. Diarra, la société compte laisser des activités économiques dynamiques comme héritage aux anciens travailleurs et les communautés environnantes. Et cela dans le souci de contribuer à assurer la sécurité alimentaire dans la communauté et dans le pays tout en promouvant le développement économique local. Ce projet gigantesque dont les investissements globaux se chiffrent en centaines de milliards de F CFA et améliorera le cadre de vie de la communauté.
Il importe de souligner qu’il n’existe pour le moment aucun agropole dans le pays bien qu’un certain nombre d’initiatives aient été prises. La région de Sikasso, abritant cette mine d’or de Morila et le futur Centre Agro-industriel, a été identifiée par le gouvernement comme un emplacement stratégique pour le développement de pôles agro-industriels.
A retenir enfin que la mine d’or appartient à un consortium dénommé Morila SA comprenant Randgold Resources (40 %), Anglogold Ashanti Ltd (40%) et l’État malien (20%). Inaugurée en 2001 par le Président Alpha Oumar Konaré, son exploitation a officiellement commencé en 2000 et a atteint en mars 2016 une production de 209 tonnes d’or métal sur une superficie de 1 250 ha.
Pour M. Tidiane Diarra, chef de l’Unité de gestion de projets au Conseil National du patronat du Mali (CNPM), il s’agira dans un premier temps de remettre le site de la mine à l’état où la société aurifère l’avait trouvé.
Et cela consiste à séparer les terrains plats des zones stratégiques. Le nouveau site abritera des projets comme la pisciculture, l’apiculture, l’écotourisme et autres. Autrement dit, la société réhabilitera le site et le transformera en une zone agroindustrielle axée sur le secteur privé. Elle développera ainsi des projets de production agricole le long du canal qui seront source d’unités de transformation au sein de la mine.
Toute chose qui créera des activités économiques durables et dynamiques afin de laisser un héritage au profit des communautés.
Pour M. Diarra, les études de faisabilité, les plans de financements et les montages techniques de ce vaste chantier de transformation agro-industrielle du site de Morila sont en cours et certains validés. Il indiquera en outre que des projets comme l’horticulture et celui de la culture du miel sont déjà réalisés.
Pour les responsables de la mine d’or de Morila, en termes d’infrastructures, la société a d’énormes potentialités comme un bassin d’eau immense, de véritables lacs artificiels, une capacité électrique de plus de 35 mégawatts, le tout sur un périmètre de plus de 15.000 hectares.
Pour notre interlocuteur du CNPM, sa structure compte énormément sur ce projet pour soulager les nombreux travailleurs de la mine de Morila qui se retrouveront forcément au chômage après sa fermeture prévue en 2019. Ainsi, pour M. Diarra, la société compte laisser des activités économiques dynamiques comme héritage aux anciens travailleurs et les communautés environnantes. Et cela dans le souci de contribuer à assurer la sécurité alimentaire dans la communauté et dans le pays tout en promouvant le développement économique local. Ce projet gigantesque dont les investissements globaux se chiffrent en centaines de milliards de F CFA et améliorera le cadre de vie de la communauté.
Il importe de souligner qu’il n’existe pour le moment aucun agropole dans le pays bien qu’un certain nombre d’initiatives aient été prises. La région de Sikasso, abritant cette mine d’or de Morila et le futur Centre Agro-industriel, a été identifiée par le gouvernement comme un emplacement stratégique pour le développement de pôles agro-industriels.
A retenir enfin que la mine d’or appartient à un consortium dénommé Morila SA comprenant Randgold Resources (40 %), Anglogold Ashanti Ltd (40%) et l’État malien (20%). Inaugurée en 2001 par le Président Alpha Oumar Konaré, son exploitation a officiellement commencé en 2000 et a atteint en mars 2016 une production de 209 tonnes d’or métal sur une superficie de 1 250 ha.