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Côte d’Ivoire : forte croissance du secteur secondaire


Rédigé le 29 Décembre 2020 à 21:56 | 0 commentaire(s) modifié le 31 Décembre 2020 - 12:50


(Equonet-Dakar) - Le secteur secondaire, porté à la fois par la production industrielle et les BTP, a affiché un taux de croissance de 11,5% en 2019 contre 4,3% en 2018.


La production industrielle a augmenté sous l’effet de la bonne tenue de l’ensemble des divisions, excepté les « industries métalliques ». Ainsi, l’extraction minière, les industries agro-alimentaires et la branche « production de produits pétroliers » se sont accrues respectivement des 17,5%, 5,6% et 19,0%. Quant aux BTP, ils ont connu une hausse de 23,8%.

En moyenne, l’inflation s’est établie à 0,8% en 2019, sous l’effet d’un renchérissement de 1,3% de l’ensemble des prix des produits alimentaires et de 0,6% de ceux des produits non alimentaires. Cette hausse modérée des prix des produits alimentaires est attribuable à un bon approvisionnement des marchés en vivres ainsi qu’à la poursuite des actions de lutte contre la cherté de la vie.

Bonne tenue des branches d’activités du secteur tertiaire

Le secteur tertiaire a été marqué par la bonne tenue de toutes les branches d’activités, en lien avec le dynamisme des secteurs primaire et secondaire, l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages ainsi que les investissements réalisés dans les infrastructures maritimes et aéroportuaires. L’indice du chiffre d’affaires du commerce de détails a progressé de 4,1% en terme nominal. Il en est de même pour le nombre de minutes d’appel dans la téléphonie (+10,0%), le transport routier (+6,9%), le nombre total de passagers dans le transport aérien (+3,8%) ainsi que le trafic de marchandises dans les domaines maritime (+9,0%) et ferroviaire (+9,0%). Ainsi, le taux de croissance du secteur tertiaire est ressorti à 4,9% en 2019.

Au titre des finances publiques, la situation a été marquée par des ressources et des dépenses en augmentation. Il en a résulté un déficit budgétaire de 2,3% du PIB.

Les recettes et dons sont passés de 4.764,1 milliards en 2018 à 5.158,4 milliards en 2019, soit une hausse de 13,08%. Ils se décomposent, notamment, en recettes fiscales (4.205,4 milliards en 2019 contre 3.651,1 milliards en 2018), en recettes non fiscales (678,1 milliards contre 635,6 milliards en 2018) et en dons (274,9 milliards contre 246,2 milliards en 2018).

Les dépenses totales et prêts nets sont également en augmentation (5.943,9 milliards en 2019 contre 5.708,3 milliards en 2018), en raison de la progression des dépenses courantes.

Concernant les agrégats monétaires, les actifs extérieurs nets sont ressortis à 2.497,5 milliards en 2019 après 2.032,1 milliards à fin 2018, soit une augmentation de 465,4 milliards. Quant aux créances intérieures, elles se sont inscrites en hausse de 899,5 milliards, en passant de 9.336,6 milliards à fin décembre 2018 à 10.236,1 milliards à fin décembre 2019. Cette consolidation est imputable aussi bien aux créances sur l’économie (+426,0 milliards) qu'à celles sur l'Administration Centrale (+473,5 milliards). La masse monétaire s'est ainsi accrue de 1.046,4 milliards, mais en baisse de 102,4 milliards par rapport à 2018.

Source : Bceao
Equonet



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