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GESTION DES PRIX DU PETROLE : un dilemme complexe de diplomatie énergétique pour l’Opep en Afrique


Rédigé le 22 Janvier 2019 à 11:57 | 0 commentaire(s) modifié le 22 Janvier 2019 - 19:28


(Equonet-Dakar) – Les producteurs de pétrole qui s’efforcent d’accroître leur production nationale et les producteurs en devenir vont compliquer la marge de manœuvre de l’Opep dans la gestion des prix du pétrole.


Constituée d’une majorité de membres issus de nations africaines depuis l’adhésion de la République du Congo en juin 2018, l’évolution des relations entre l’Opep et le continent nécessitera une ingéniosité diplomatique habile pour l’Organisation qui s’efforce sans relâche de gérer la surabondance de l’offre mondiale.

D’un côté, les principaux producteurs africains et membres de l’Opep (Algérie, Libye, Nigéria, Angola et Congo-Brazzaville) s’efforcent d’accroître leur production nationale, ce qui rend de plus en plus difficile pour l’Organisation de négocier ses coupes de production.

De l’autre côté, le continent abrite également une multitude de producteurs de pétrole en devenir, comme le Sénégal, le Kenya ou l’Ouganda, ou d’anciens producteurs faisant un retour comme le Sud-Soudan, dont certains font partie de la Déclaration de coopération de l’Opep, et dont la production future ajoute une autre couche de complexité dans la formulation de la stratégie globale de gestion des prix du pétrole de l’Opep.

L’augmentation de la production africaine des pays membres et non-membres de l’Opep ne fait que compliquer les capacités de manœuvre de l’Organisation et alourdir son dilemme de créer un environnement des prix stable et propice aux investissements tout en évitant une aggravation de la surabondance d’approvisionnement qui ferait baisser davantage les prix.
 
Source : Equonet avec la Chambre africaine de l’énergie
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