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ISPE : le FMI prolonge d'un an l'accord avec le Sénégal


Rédigé le 28 Juin 2017 à 14:40 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Juin 2017 - 15:03


La politique économique menée par le gouvernement sénégalais est appréciée positivement par le Conseil d’administration du FMI. Ce lundi, il a décidé de prolonger d’un an l’accord au titre de l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE).



ISPE : le FMI prolonge d'un an l'accord avec le Sénégal
( Ecofinance.sn Dakar ) Le Conseil qui a achevé la quatrième revue de l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE), a fait d’une pierre eux coups. Elle a en effet approuvé  ‘’la demande présentée par les autorités pour que l’accord en vigueur au titre de l’ISPE soit prorogé d’un an», signale un communiqué de presse du FMI.
 
L’ISPE «vise à mettre en œuvre les politiques économiques et les réformes structurelles nécessaires pour entretenir une croissance forte et poursuivre l’assainissement budgétaire en cours afin d’observer les critères régionaux de convergence budgétaire». L’ISPE en faveur du Sénégal a été approuvé le 24 juin.

 
A l’issue des délibérations du Conseil d’administration, Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim a rappelé que l’accord au titre de l’instrument de soutien de la politique économique conclu avec le Sénégal a «accompagné les efforts de réforme déployés par les autorités pour renforcer la croissance tout en préservant la stabilité économique».


«Dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), la croissance a enregistré une progression soutenue pour se situer à 6,7 % en 2016, tandis que l’inflation est restée faible. Le déficit budgétaire est descendu à 4,2 % du PIB en 2016 et il est prévu que le Sénégal tienne le critère de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine de 3 % du PIB à l’horizon 2018, soit un an avant l’échéance requise», a-t-il salué.

 
Il a souligné l’importance d’une poursuite de la mise en œuvre de réformes et politique saines pour «entretenir une croissance forte et atteindre les objectifs de développement du Sénégal».

 
"Pour réaliser les objectifs du PSE en faveur d’une croissance forte et soutenue et d’une réduction de la pauvreté à moyen terme, les autorités sont déterminées à mener d’autres réformes visant à faciliter l’investissement privé", s’est-il félicité.

 Il a signalé la mise en place ‘’d’importantes réformes budgétaires pour accompagner le travail d’assainissement en cours tout en augmentant l’investissement public’’.

 
«Cela a été possible grâce à la maîtrise de la consommation publique, y compris de la masse salariale. Pour élargir davantage la marge budgétaire qui permettra de financer les dépenses d’infrastructure fort nécessaires, les autorités sont déterminées à accroître les recettes grâce à une amélioration de l’administration fiscale et une réduction des exonérations d’impôts», s’est-il félicité.

Il a relevé que celles-ci ont admis l’importance de «renforcer la gestion de la dette pour accompagner la viabilité des finances publiques».

Néanmoins, il a souligné nécessité d’entreprendre «des réformes propres à corriger les faiblesses des opérations du Trésor et maîtriser les besoins de financement additionnels liés aux retraites de la Poste et de la fonction publique, et pour améliorer la gestion des finances publiques».

 Il a assuré que «les perspectives économiques du Sénégal sont globalement positives et les risques demeurent gérables».

 «Cependant, pour élargir les perspectives de croissance il importe de renforcer la mise en œuvre des réformes afin d’améliorer la qualité des investissements publics et promouvoir l’investissement privé. La priorité doit aussi être accordée à la correction des faiblesses des opérations de Trésor afin d’assurer la viabilité des finances publiques», a-t-il estimé.



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