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Ils ne peuvent pas supporter: les chefs d'Etat du G5 Sahel demandent purement et simplement une restructuration profonde de la dette


Rédigé le 15 Mars 2021 à 19:32 commentaire(s) modifié le 17 Mars 2021 - 11:30


(Equonet-Dakar) – Fortement préoccupés par les dépenses sécuritaire et de développement, les pays du G5 Sahel réitèrent leur appel pour une restructuration totale de leur dette.


Les cinq pays membres du G5 Sahel -Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad- appellent à une restructuration profonde de leur dette afin de leur permettre de continuer à répondre aux attentes urgentes et légitimes de leurs populations en matière de sécurité et de développement, informe un communiqué de presse de la Banque africaine de développement reçu à equoet.

«Les chefs d’État du G5 Sahel, préoccupés quant à la capacité des pays d’Afrique subsaharienne à supporter le poids de leur dette en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19 et du poids des dépenses sécuritaires, appellent à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une restructuration profonde de la dette des pays du G5 Sahel», rapporte le texte.

Le communiqué rappelle que dans une déclaration adoptée après leur 7e Sommet organisé les 15 et 16 février 2021 à N’Djamena, la capitale du Tchad, les cinq pays sahéliens estiment que le moratoire sur la dette des pays les plus pauvres décidé en avril 2020 par le G20 n’est pas suffisant.

Les pays du G5 Sahel consacrent entre 17 et 30 pour cent de leur budget aux dépenses militaires et sécuritaires.

Partenaire stratégique des pays du G5 Sahel et première institution de financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement a consacré, cette année, son rapport phare, « Perspectives économiques en Afrique 2021 » à la question de l’endettement sur le thème suivant : « De la résolution de la dette à la croissance économique : une feuille de route pour l’Afrique ».

Le rapport a été dévoilé ce vendredi 12 mars à Abidjan lors d’une cérémonie virtuelle marquée notamment par un échange de haut niveau entre le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, et le prix Nobel d’économie, Pr Joseph Stiglitz.
 
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