Le train roulera à 130 km/heure et le billet coûtera 1,50 dollar en deuxième classe, ont indiqué mardi les autorités. Cette vitesse est inférieure aux standards internationaux en matière de trains à grande vitesse (plus de 200-250 km/heure). Elle reste toutefois de très loin supérieure aux standards du réseau ferroviaire nigérian.
« Cette ligne ferroviaire Abuja-Kaduna offrira une alternative dont on avait besoin entre la capitale fédérale et l’Etat de Kaduna, un corridor recelant un potentiel énorme pour les secteurs manufacturier, agricole et pour le développement de la main d’oeuvre », a déclaré le président Buhari lors de la cérémonie d’inauguration à Abuja.
La ligne a été construite par la Compagnie chinoise de construction en ingénierie civile (CCECC, société publique). Son financement a été assuré en partie par un prêt de la Banque chinoise d’import-export China Exim Bank.
Le président Buhari a d’ailleurs profité de l’inauguration pour faire une balade de 20 minutes dans ce nouveau train. Le chef de l’État nigérian s’est engagé à mener à bout le projet de modernisation et de développement des autres voies ferroviaires du pays : entre Lagos-Calabar et Kano-Lagos.
Le Nigeria met sur pied « un service de train qui sera sûr, rapide et fiable », a assuré le président, en déplorant l’effondrement du secteur ferroviaire ces trente dernières années dans un pays qui comptait pourtant un réseau relativement efficace des années 1960 au début des années 80, permettant d’acheminer des produits agricoles, du bétail et du minerai vers ses ports pour l’exportation.
« Notre vision et notre espoir est que cette belle époque soit de retour, et même en mieux », a ajouté le président, louant ainsi un projet lancé sous la présidence d’Olusegun Obasanjo, au pouvoir au début des années 2000.
Ambitions
Le Nigeria ambitionne de remettre sur pied 3 505 kilomètres de voies ferrées en piteux état et de construire de nouvelles infrastructures ferroviaires afin de mailler davantage le territoire de ce pays de plus de 180 millions d’habitants, le plus peuplé d’Afrique.
Ce réseau de chemin de fer à grande vitesse reliera Lagos, Kano, Kaduna, Warri, Bauchi, Abuja et Port Harcourt. Financé par la Banque d’import-export de Chine et construit par China Railway Construction Corporation (CRCC), ce réseau devrait compter 45 gares.
En novembre 2014, le gouvernement nigérian et China Railway Construction Corporation ont signé un contrat de 12 milliards de dollars pour la construction d’un tronçon de 1 402 kilomètres reliant la capitale économique nigériane, Lagos, à la ville de Calabar (est). C’est le plus gros contrat individuel signé par une entreprise chinoise pour un projet unique, avait indiqué à l’époque l’agence de presse Chine nouvelle.
« Cette ligne ferroviaire Abuja-Kaduna offrira une alternative dont on avait besoin entre la capitale fédérale et l’Etat de Kaduna, un corridor recelant un potentiel énorme pour les secteurs manufacturier, agricole et pour le développement de la main d’oeuvre », a déclaré le président Buhari lors de la cérémonie d’inauguration à Abuja.
La ligne a été construite par la Compagnie chinoise de construction en ingénierie civile (CCECC, société publique). Son financement a été assuré en partie par un prêt de la Banque chinoise d’import-export China Exim Bank.
Le président Buhari a d’ailleurs profité de l’inauguration pour faire une balade de 20 minutes dans ce nouveau train. Le chef de l’État nigérian s’est engagé à mener à bout le projet de modernisation et de développement des autres voies ferroviaires du pays : entre Lagos-Calabar et Kano-Lagos.
Le Nigeria met sur pied « un service de train qui sera sûr, rapide et fiable », a assuré le président, en déplorant l’effondrement du secteur ferroviaire ces trente dernières années dans un pays qui comptait pourtant un réseau relativement efficace des années 1960 au début des années 80, permettant d’acheminer des produits agricoles, du bétail et du minerai vers ses ports pour l’exportation.
« Notre vision et notre espoir est que cette belle époque soit de retour, et même en mieux », a ajouté le président, louant ainsi un projet lancé sous la présidence d’Olusegun Obasanjo, au pouvoir au début des années 2000.
Ambitions
Le Nigeria ambitionne de remettre sur pied 3 505 kilomètres de voies ferrées en piteux état et de construire de nouvelles infrastructures ferroviaires afin de mailler davantage le territoire de ce pays de plus de 180 millions d’habitants, le plus peuplé d’Afrique.
Ce réseau de chemin de fer à grande vitesse reliera Lagos, Kano, Kaduna, Warri, Bauchi, Abuja et Port Harcourt. Financé par la Banque d’import-export de Chine et construit par China Railway Construction Corporation (CRCC), ce réseau devrait compter 45 gares.
En novembre 2014, le gouvernement nigérian et China Railway Construction Corporation ont signé un contrat de 12 milliards de dollars pour la construction d’un tronçon de 1 402 kilomètres reliant la capitale économique nigériane, Lagos, à la ville de Calabar (est). C’est le plus gros contrat individuel signé par une entreprise chinoise pour un projet unique, avait indiqué à l’époque l’agence de presse Chine nouvelle.