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L’année de la pandémie est marquée par une hausse de la faim dans le monde, selon un rapport des nations unies


Rédigé le 12 Juillet 2021 à 22:22 | 0 commentaire(s) modifié le 13 Juillet 2021 - 16:06


(Equonet-Dakar) - Il souligne que c’est l’Afrique qui connaît la hausse la plus forte. Il signale que le monde est à un tournant décisif et recommande d'agir maintenant afin de renverser la tendance en vue de 2030.


La faim dans le monde s'est considérablement aggravée en 2020, ont déclaré aujourd'hui les Nations Unies - une aggravation qui est probablement liée en grande partie aux répercussions de la pandémie de covid-19. On n'a pas encore une image complète de l'impact de la pandémie*, mais d'après un rapport établi conjointement par plusieurs organismes des Nations Unies, un dixième environ de la population mondiale - ce qui pourrait représenter jusqu'à 811 millions de personnes - était en situation de sous-alimentation en 2020. Compte tenu de ce chiffre, il faudra un effort considérable pour parvenir à honorer l'engagement qui a été pris de mettre un terme à la faim d'ici à 2030.

L'édition 2021 de L'État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde  constitue la première étude mondiale de ce genre qui porte sur la période de pandémie. Le rapport est publié conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Les éditions précédentes donnaient déjà l'alerte, signalant que la sécurité alimentaire de millions de personnes - dont beaucoup d'enfants - était en jeu. «Malheureusement, la pandémie continue de faire ressortir les faiblesses de nos systèmes alimentaires, lesquelles mettent en péril la vie et les moyens d'existence des personnes partout dans le monde», déclarent dans l'avant-propos les chefs de secrétariat des cinq organismes.

«Nous sommes à un tournant décisif», avertissent-ils, tout en mettant de nouveaux espoirs dans une reprise de l'élan diplomatique. «Le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, le Sommet de la nutrition pour la croissance  et la vingt-sixième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), qui ont tous lieu cette année, offrent une occasion unique de progresser vers l'objectif de la sécurité alimentaire et de la nutrition par la transformation des systèmes alimentaires». «Les conclusions auxquelles aboutiront ces grandes manifestations», ajoutent les cinq chefs de secrétariat, «auront une incidence déterminante [...] sur la deuxième moitié de la Décennie d'action des Nations Unies pour la nutrition» - un engagement pris au niveau mondial qui cherche encore son rythme.

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