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La Tunisie dévoile les priorités de son plan de développement


Rédigé le 7 Juin 2016 à 19:16 | 0 commentaire(s) modifié le 20 Juin 2016 - 20:11


Ecofinance.sn (Darkar) Premières salves de grands projets pour moderniser le pays. La banque Arjil et DSK aux manettes pour vendre l'ambitieux projet à l'international.


La Tunisie dévoile les priorités de son plan de développement

C'est le plan-phare du quinquennat de Béji Caïd Essebsi. Une kyrielle de grands projets qui sera proposée au monde entier fin novembre lors d'une grande réunion à Tunis. Un appel à investir dans les infrastructures et les réformes nécessaires pour faire évoluer l'administration. Au menu : autoroutes, centrales électriques, ponts, ports, lignes ferroviaires, métro, station de dessalement, réhabilitation de trois cents quartiers, aménagements de pistes rurales, centrales éoliennes, mine de phosphate, stations photovoltaïques…
 
Tel un catalogue façon PowerPoint, une première liste de projets a été dévoilée dans un document de soixante-dix pages siglé du ministère du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale. Des travaux de titans côtoient des réformes administratives, telle « l'administration zéro papier en 2020 ».
 

Un projet piloté par l'ambitieux ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale Yassine Brahim. Un plan quinquennal colossal qui, s'il aboutissait intégralement, changerait le visage du pays, le rendant plus compétitif, plus équilibré entre régions, plus connecté à ses partenaires commerciaux. La conférence qui réunira chefs d'État étrangers, bailleurs de fonds et investisseurs se déroulera les 29 et 30 novembre à Tunis. Le montant de cette salve de projets se chiffre en dizaines de milliards de dinars.

DSK en VRP international de la Tunisie

Après plusieurs péripéties, la banque Arjil a été choisie pour vendre le plan à l'international. Dominique Strauss-Kahn, ex-ministre de l'Économie en France, ex-DG du FMI, sera le consultant vedette de cette opération. Il a été choisi par Arjil. Le Groupe Jeune Afrique emporte le marché de la promotion et de l'organisation des événements. Son fondateur, Bechir Ben Yahmed, fut secrétaire d'État à l'Information en 1956 sous la présidence de Bourguiba.

Le ministre du Développement a dû répondre à un début de polémique concernant la personnalité de DSK. Il a indiqué que c'est la banque Arjil qui avait fait ce choix et que c'est de son ressort. Cette dernière pilote, avec l'État tunisien, l'opération reconquête. Un travail en amont est d'ores et déjà effectué. Travail auquel participe le président de la République lors de ses nombreux déplacements. Une forme de diplomatie économique.

Quelques projets phares du plan quinquennal 2016-2020.

Autoroute Tunis-Gafsa Afin de désenclaver les régions du centre et du sud, cette infrastructure reliera la capitale jusqu'à Gafsa, au sud, en bénéficiant aux villes de Zaghouan, Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine. Le projet est piloté par le Ministère de l'Equipement, de l'habitat de l'aménagement du territoire. Coût : 1 milliard cent millions de dinars tunisiens. Métro de Sfax Dans cette capitale économique, située sur la côte, l'objectif est d'améliorer les transports publics. Une Société de Métro de Sfax a été créée pour l'occasion. Coût : 600 millions de dinars tunisiens.

Réhabilitation de 300 quartiers Afin d'améliorer les conditions de vie des habitants, d'importantes rénovations des voiries, des éclairages publics, ainsi que la création d'équipements « socio-collectifs »… Coût : 800 millions de dinars tunisiens. Réalisation d'un port en eaux profondes à Enfidha Le Ministère des transports chapote cette construction d'une superficie de deux cent hectares dont les quais s'étaleront sur près de 3600 mètres. 20.000 emplois seraient créés directement ou indirectement. Coût : 2,2 milliards de dinars.

Benoît Delmas/le point.fr



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