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Programme de résilience Sénégal : les entreprises industrielles plus favorables au soutien en fonds de roulement et de trésorerie


Rédigé le 9 Janvier 2021 à 20:22 | 0 commentaire(s) modifié le 10 Janvier 2021 - 20:18

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) –Le soutien au besoin en fonds de roulement et de trésorerie est la mesure qui prendrait mieux en charge les difficultés liées à la crise sanitaire.


Selon les chefs d’entreprise (+37 pour cent), le soutien au besoin en fonds de roulement et de trésorerie» est la mesure spécifique qui prendrait mieux en charge les difficultés liées à la crise sanitaire. Elle est suivie par le «soutien au paiement des dettes fournisseurs», l’«aide aux paiements des loyers et des factures des deux bimestres à venir», le «soutien aux activités de mise à niveau».

Toutefois, il est important de souligner que plus de 33 pour cent des chefs d’entreprise ont déclaré qu’aucune de ces mesures spécifiques n’est efficace pour mieux prendre en charge les difficultés provoquées par la Covid-19.

Ces chefs d’entreprise ont été interrogés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) dans le cadre de l’étude covid19 impact (Eci) réalisée en novembre 2020 en collaboration avec la Direction du redéploiement industriel (Dri).

Suivant le type d’activités, le «soutien aux activités de mise en niveau», le «Soutien au paiement des dettes fournisseurs», l’ «aide aux paiements des loyers et des factures des deux bimestres à venir», l’«augmentation de la ligne de découvert», le «soutien en fonds de roulement et de trésorerie» et les «fonds de soutien aux pertes de recettes d'exportation» sont les mesures citées par la totalité des chefs d’entreprise des industries de cuir, d’articles de voyage et de chaussures.

Pour les industries de transformation de produits pétroliers, la totalité des chefs d’entreprise optent pour le «soutien en fond de roulement et de trésorerie» et les «dons de soutien aux pertes de recettes d'exportation».

S’agissant des industries textiles et d’habillement, la totalité des chefs d’entreprise préfèrent l’ «aide aux paiements des loyers et des factures des deux bimestres à venir », l’« augmentation de la ligne de découvert», le «soutien en fond de roulement et de trésorerie» et les «fonds de soutien aux pertes de recettes d'exportation».

Pour ce qui est des mesures générales, la majorité des chefs d’entreprise ont déclaré, au moins, être éligibles à une mesure prise par le gouvernement pour atténuer les effets de covid-19 sur l’activité des entreprises. La «remise et suspension d’impôts pour les entreprises qui gardent leurs employés ou qui payent 70 pour cent du salaire des employés mis en chômage technique» est la mesure la plus citée par les entreprises. Cette mesure est suivie par celles sur la «remise partielle de la dette fiscale constatée au 31 décembre 2019» et sur le «report du paiement des impôts et taxes au 15 juillet 2020».

Suivant la sous-branche d’activités, quelques disparités ont été observées. En effet, aucune entreprise des industries du bois et électroniques n’a signalé être éligible à ces mesures. En revanche, la totalité des entreprises évoluant dans les industries de cuir ont déclaré être éligibles à toutes les mesures sauf celles sur la « suspension du délai de paiement de la TVA de 12 à 24 mois», sur le « paiement des dettes de l’Etat vis-à-vis des fournisseurs» et sur les «fonds de soutien aux secteurs les plus touchés».

La totalité des industries textiles et d’habillement a notifié être éligible aux mesures sur la « remise et suspension d’impôts pour les entreprises qui gardent leurs employés ou qui payent 70% du salaire des employés mis en chômage technique», sur la «couverture partielle des pertes de recettes», sur les «fonds de soutien aux secteurs les plus touchés» et sur la «mise en place d’un mécanisme de financement avec le secteur bancaire pour des crédits d’investissement ou de trésorerie à un taux préférentiel ». Les industries environnementales ont déclaré n’être éligibles qu’au « report d’échéances sur les prêts pour 3 mois renouvelable une fois sans charges d’intérêt ni frais ou pénalités de retard».
 



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