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SENEGAL-ENTREPRISE : chute de la capacité de remboursement des dettes


Rédigé le 2 Janvier 2019 à 12:10 commentaire(s) modifié le 4 Janvier 2019 - 13:09


(Equonet-Dakar) - Durant l’exercice 2017, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a noté, dans sa Base de données économiques et financiers (BDEF), une dégradation de la capacité de remboursement des dettes des enterprises.


En effet, le ratio «capacité d’autofinancement des entreprises sur dettes financières» s’est dégradé de 0,5 point en 2017 en ressortant à 15,8 pour cent contre 16,3 pour cent en 2016, selon l’ANSD.

Elle lie cette baisse à un accroissement plus important des dettes financières (+4,6 pour cent) par rapport à la Capacité d'Autofinancement Global (CAFG) (+1,8 pour cent). Toutefois, son niveau indique qu’environ six (06) exercices sont nécessaires pour le remboursement des dettes à long terme, selon l’ANSD.

L’intérêt de la Capacité d'Autofinancement pour les banques est qu’elle leur permet de calculer un ratio de remboursement d’une dette. Si une entreprise, s'est endettée à hauteur de 100 et possède une CAF de 20 alors sa capacité de remboursement s’élève à 5. Cela signifie qu’elle mettra théoriquement 5 ans à rembourser les dettes avec la Capacité d'Autofinancement qu’elle a actuellement. Il est recommandé en général d’obtenir un ratio de remboursement autour de 2-3 dans son secteur”, explique-t-elle.

Au niveau sectoriel, la dégradation de la capacité de remboursement a été notée dans les industries (-0,3 point), le commerce (-4,5 points) et les services (-1,9 point). Par contre, au niveau des bâtiments et travaux publics (BTP), la capacité de remboursement des dettes s’est consolidée avec une amélioration de 4,1 points.

Le nombre d’années d’exercice nécessaires pour le paiement des dettes à long terme est plus faible dans le secteur des services (04 années) contre plus de 6 années d’exercice dans les autres secteurs dont 8 ans dans le secteur de l’industrie, 11 ans dans celui des BTP et 14 ans pour le commerce. Ainsi, les entreprises du secteur formel supportent un endettement lourd compte tenu de la rentabilité qu’elles génèrent, selon l’ANSD.
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