Actualité
Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp), Amadou Bâ, a relevé les avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre du Schéma directeur de la statistique (Sds).
M. Bâ qui s’exprimait jeudi au cours de la session ordinaire du Conseil national de la statistique (Cns) a ainsi parlé pour l’essentiel :
de la révision et du complément du cadre juridique et organisationnel du Système statistique national avec la modification de la loi 2004-21 ;
de la tenue régulière des réunions de coordination du comité technique des programmes statistiques (Ctps) ;
de la réalisation d’opérations statistiques d’envergure nationale comme le recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage;
du cheminement vers le tout numérique avec l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (Tic) pour la collecte, le traitement rapide des données et leur diffusion dans les délais courts ;
du respect des délais de publication de certaines statistiques économiques qui sont aujourd’hui conformes aux exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fonds monétaire international (Fmi), à laquelle le gouvernement du Sénégal s’est engagé à adhérer à l’horizon 2017 ;
d’une amélioration de l’accès à l’information par la diversification des moyens de diffusion et la mise en ligne systématique des publications de l’ANSD, en plus de l’archivage électronique des enquêtes nationales couvrant plusieurs secteurs ;
de la formation de cadres et de techniciens supérieurs de la statistique par l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse économique (Ensae) ;
du recrutement à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) des statisticiens sénégalais diplômés de l’Ensae et des autres écoles africaines de statistique et de démographie ;
du développement de programmes de certification des personnels de terrain en techniques d’enquêtes, en cartographie censitaire et en management d’opération de terrain ;
de la mise en place de l’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie (Opcv)
et enfin, de la construction et de la réception du Siège de l’Ansd.
Le chemin demeure long
En dépit de ces résultats appréciables, a cependant fait remarquer qu’il reste encore beaucoup à faire.
A cet égard, il a rappelé la deuxième Snds 2014-2019 qui a été élaborée de manière participative et validée par le Comité technique des programmes statistiques (Ctps). Cette stratégie a été soumise aux participants au cours de cette session, pour adoption.
En plus des domaines couverts par la première Snds, cette deuxième stratégie met l’accent sur la satisfaction des demandes d’informations statistiques relatives à l’emploi, à la protection sociale, à la problématique du genre, à l’environnement et à la décentralisation.
Sa mise en œuvre devrait donc permettre de produire les statistiques de référence essentielles au pilotage du Plan Sénégal émergent (Pse), selon le ministre.
M. Bâ a, en particulier, relever certains projets statistiques-phares en cours de réalisation et qui nécessitent un appui supplémentaire des pouvoirs publics, en sus des efforts importants consentis par l’État du Sénégal. Il s’agit :
- du recensement national de l’agriculture et de l’élevage,
- du projet de rénovation des comptes nationaux du Sénégal dans lequel est inscrit le Recensement général des entreprises (Rge).
«Ces projets, en cours, visent à prendre en compte les transformations structurelles de notre économie dans le calcul des indicateurs macroéconomiques. Ils seront d’une contribution indispensable à la définition d’une stratégie appropriée d’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Émergent», a-t-il indiqué.
«Notre Système statistique national a connu une réforme en profondeur avec la loi 2004-21 du 21 juillet 2004 portant organisation des activités statistiques au Sénégal. Ce texte s’inspire des principes fondamentaux de la statistique officielle édictés par les Nations Unies et par la Charte africaine de la statistique», a-t-il rappelé.
Sur le plan opérationnel, une première Snds, dénommée Schéma directeur de la statistique, avait été élaborée en 2007 couvrant la période 2008 à 2013. Il a fait l’objet d’une discution au cours de cette session du Conseil.
M. Bâ qui s’exprimait jeudi au cours de la session ordinaire du Conseil national de la statistique (Cns) a ainsi parlé pour l’essentiel :
de la révision et du complément du cadre juridique et organisationnel du Système statistique national avec la modification de la loi 2004-21 ;
de la tenue régulière des réunions de coordination du comité technique des programmes statistiques (Ctps) ;
de la réalisation d’opérations statistiques d’envergure nationale comme le recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage;
du cheminement vers le tout numérique avec l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (Tic) pour la collecte, le traitement rapide des données et leur diffusion dans les délais courts ;
du respect des délais de publication de certaines statistiques économiques qui sont aujourd’hui conformes aux exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fonds monétaire international (Fmi), à laquelle le gouvernement du Sénégal s’est engagé à adhérer à l’horizon 2017 ;
d’une amélioration de l’accès à l’information par la diversification des moyens de diffusion et la mise en ligne systématique des publications de l’ANSD, en plus de l’archivage électronique des enquêtes nationales couvrant plusieurs secteurs ;
de la formation de cadres et de techniciens supérieurs de la statistique par l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse économique (Ensae) ;
du recrutement à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) des statisticiens sénégalais diplômés de l’Ensae et des autres écoles africaines de statistique et de démographie ;
du développement de programmes de certification des personnels de terrain en techniques d’enquêtes, en cartographie censitaire et en management d’opération de terrain ;
de la mise en place de l’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie (Opcv)
et enfin, de la construction et de la réception du Siège de l’Ansd.
Le chemin demeure long
En dépit de ces résultats appréciables, a cependant fait remarquer qu’il reste encore beaucoup à faire.
A cet égard, il a rappelé la deuxième Snds 2014-2019 qui a été élaborée de manière participative et validée par le Comité technique des programmes statistiques (Ctps). Cette stratégie a été soumise aux participants au cours de cette session, pour adoption.
En plus des domaines couverts par la première Snds, cette deuxième stratégie met l’accent sur la satisfaction des demandes d’informations statistiques relatives à l’emploi, à la protection sociale, à la problématique du genre, à l’environnement et à la décentralisation.
Sa mise en œuvre devrait donc permettre de produire les statistiques de référence essentielles au pilotage du Plan Sénégal émergent (Pse), selon le ministre.
M. Bâ a, en particulier, relever certains projets statistiques-phares en cours de réalisation et qui nécessitent un appui supplémentaire des pouvoirs publics, en sus des efforts importants consentis par l’État du Sénégal. Il s’agit :
- du recensement national de l’agriculture et de l’élevage,
- du projet de rénovation des comptes nationaux du Sénégal dans lequel est inscrit le Recensement général des entreprises (Rge).
«Ces projets, en cours, visent à prendre en compte les transformations structurelles de notre économie dans le calcul des indicateurs macroéconomiques. Ils seront d’une contribution indispensable à la définition d’une stratégie appropriée d’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Émergent», a-t-il indiqué.
«Notre Système statistique national a connu une réforme en profondeur avec la loi 2004-21 du 21 juillet 2004 portant organisation des activités statistiques au Sénégal. Ce texte s’inspire des principes fondamentaux de la statistique officielle édictés par les Nations Unies et par la Charte africaine de la statistique», a-t-il rappelé.
Sur le plan opérationnel, une première Snds, dénommée Schéma directeur de la statistique, avait été élaborée en 2007 couvrant la période 2008 à 2013. Il a fait l’objet d’une discution au cours de cette session du Conseil.
