Le nombre de SFD dans l'UMOA est de 507 unités à fin juin 2019. En outre, l'accès des populations aux services financiers fournis par les institutions de microfinance a légèrement diminué de 0,7% en glissement annuel, avec un nombre de bénéficiaires de ces services qui est ressorti à 14.905.761(en tant que clients des SFD, les groupements sont comptés sur une base unitaire) sur la période sous revue. Le nombre de points de services est évalué à 4.893, soit une diminution de 2,7% par rapport à fin juin 2018.
L'examen des indicateurs d'intermédiation des SFD de l'Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l'inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s'est légèrement inscrit en baisse, ressortant à 7,4% contre 8,9% à fin juin 2018, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur.
Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.441,5 milliards de FCFA contre 1.307,0 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 10,3%. Cette progression est enregistrée au Mali (+16,4%), au Togo (+14,2%), en Côte d'Ivoire (+14,1%), au Sénégal (+10,5%), au Bénin (+5,4%), au Burkina (+3,4%) et au Niger (+1,2%). Toutefois, une baisse a été observée en Guinée-Bissau (-33,7%).
Le montant moyen de l'épargne par client s'est fixé à 96.710 FCFA à fin juin 2019 contre 87.031 FCFA au titre du deuxième trimestre de l'année 2018. Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,6% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 12,4% par rapport à son niveau à fin juin 2018, pour ressortir à 1.431,9 milliards de FCFA. Cette hausse a été notée au Mali (+16,4%), au Burkina (+14,0%), au Sénégal (+14,0%), en Côte d'Ivoire (+13,8%), au Togo (+11,6%) et au Bénin (+5,1%). En revanche, l'encours des financements a diminué de 44,8% et de 4,9%, respectivement en Guinée-Bissau et au Niger.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté, en ressortant à 96.062 FCFA à fin juin 2019 contre 84.839 FCFA une année auparavant. Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,7% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union.
Quant aux SFD en difficulté, seize institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin juin 2019, à savoir cinq au Bénin, trois au Niger, deux au Burkina, deux au Sénégal, deux au Togo, une en Côte d'Ivoire et une au Mali.
Les informations sur les systèmes financiers décentralisés (SFD) se fondent sur l'analyse de l'évolution des indicateurs évalués à partir des données estimées. C’est-à-dire que les estimations ont été effectuées à partir des données à fin juin 2019, collectées auprès d'un échantillon de 165 SFD, réalisant environ 90% des opérations de dépôts et de crédits de la finance décentralisée.
L'examen des indicateurs d'intermédiation des SFD de l'Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l'inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s'est légèrement inscrit en baisse, ressortant à 7,4% contre 8,9% à fin juin 2018, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur.
Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.441,5 milliards de FCFA contre 1.307,0 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 10,3%. Cette progression est enregistrée au Mali (+16,4%), au Togo (+14,2%), en Côte d'Ivoire (+14,1%), au Sénégal (+10,5%), au Bénin (+5,4%), au Burkina (+3,4%) et au Niger (+1,2%). Toutefois, une baisse a été observée en Guinée-Bissau (-33,7%).
Le montant moyen de l'épargne par client s'est fixé à 96.710 FCFA à fin juin 2019 contre 87.031 FCFA au titre du deuxième trimestre de l'année 2018. Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,6% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 12,4% par rapport à son niveau à fin juin 2018, pour ressortir à 1.431,9 milliards de FCFA. Cette hausse a été notée au Mali (+16,4%), au Burkina (+14,0%), au Sénégal (+14,0%), en Côte d'Ivoire (+13,8%), au Togo (+11,6%) et au Bénin (+5,1%). En revanche, l'encours des financements a diminué de 44,8% et de 4,9%, respectivement en Guinée-Bissau et au Niger.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté, en ressortant à 96.062 FCFA à fin juin 2019 contre 84.839 FCFA une année auparavant. Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,7% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union.
Quant aux SFD en difficulté, seize institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin juin 2019, à savoir cinq au Bénin, trois au Niger, deux au Burkina, deux au Sénégal, deux au Togo, une en Côte d'Ivoire et une au Mali.
Les informations sur les systèmes financiers décentralisés (SFD) se fondent sur l'analyse de l'évolution des indicateurs évalués à partir des données estimées. C’est-à-dire que les estimations ont été effectuées à partir des données à fin juin 2019, collectées auprès d'un échantillon de 165 SFD, réalisant environ 90% des opérations de dépôts et de crédits de la finance décentralisée.