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le sénégal obtient un prêt de plus de 70 milliards fcfa de la bad pour financer son programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi


Rédigé le 29 Novembre 2021 à 11:12 commentaire(s) modifié le 30 Novembre 2021 - 12:41


(Equonet-Dakar) - La Banque africaine de développement (BAD) accorde plus de 108 millions d’euros (plus de 70 milliards fcfa au Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi du Sénégal.


Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, vendredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 108,36 millions d’euros (plus de 70 milliards Fcfa) au Sénégal pour contribuer au financement du Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi (PAAICE), a appris equonet de l'institution.

Selon la Banque, le soutien financier se compose de deux prêts : le premier de 96,1 millions d’euros de la Banque africaine de développement, et le second de 12,26 millions d’euros issus du Fonds africain de développement, son guichet de financement concessionnel.

Elle précise que le programme, dont l’exécution est prévue jusqu’en 2025, bénéficiera également d’une contribution de cinq millions d’euros du gouvernement du Sénégal.

L'objectif du PAAICE est de soutenir la relance économique, l’accélération de l’industrialisation et la création d'emplois au Sénégal en améliorant la compétitivité des chaînes de valeur, la productivité et l'adoption de technologies matérielles et organisationnelles, l'accès au financement et le développement du secteur privé.

Le programme est structuré autour des quatre piliers : renforcer la compétitivité du secteur privé ; améliorer l’accès au financement pour les micro, petites et moyennes entreprises ; stimuler les gains de productivité et d’accès à la technologie ; et promouvoir l’investissement privé.

Selon la directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest, Marie-Laure Akin-Olugbade, « il s’agit d’un programme focalisé sur des résultats forts qui accélèrent le développement du secteur privé et des dimensions clés de la compétitivité ».

Le programme s’inscrit dans le cadre global de la relance post-Covid-19 de l’économie sénégalaise, tout en œuvrant pour l’accélération de la transformation structurelle impulsée par le Plan Sénégal Émergent (PSE).

Le programme bénéficiera aux porteurs de projets, aux très petites et moyennes entreprises, aux auto-entrepreneurs, y compris les acteurs du secteur informel, qui représentent plus de 90% du tissu économique sénégalais, et dont une grande partie sont des jeunes et des femmes.

« Ce programme témoigne de l’engagement de la Banque africaine de développement à accompagner le Sénégal dans son industrialisation et la création d’emplois. Il est en parfaite cohérence avec les projets d’infrastructures financés par la Banque pour soutenir la compétitivité et l’intégration régionale du Sénégal », a déclaré le représentant de la Banque africaine de développement au Sénégal, M. Mohamed Cherif.

Le Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi est aligné sur le Document de stratégie pays (DSP 2021-2025) de la Banque pour le Sénégal, qui est lui-même aligné sur le Plan Sénégal Émergent (PSE), dont la composante n°2 vise « l’accroissement de la résilience de l’économie à travers la transformation agricole et le développement industriel ». Il est également aligné sur les « High 5 » de la Banque africaine de développement, en particulier la priorité stratégique qui vise à « industrialiser l’Afrique ».

Le 31 octobre 2021, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Sénégal comprenait 29 opérations pour un engagement total de 1,5 milliard d’Unités de compte (environ 1238 milliards de francs CFA). Le portefeuille du secteur public comprend 23 opérations évaluées à 1,38 milliards d’Unités de compte (87% du total des engagements).

Les financements couvrent les secteurs suivants : transport (32%), finance (30%), agriculture (13%), eau et assainissement (9%), gouvernance (5%), social (5%), TIC (3,8%) et énergie (2,2%).

 
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