La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) lâche du lest. Après plusieurs rappels à l'ordre des opérateurs de la finance technologique (Fintech), l'autorité bancaire, à travers l'Agence nationale du Sénégal, compte poursuivre ses efforts de sensibilisation pour les amener à se conformer à la réglementation en vigueur depuis janvier 2024, ainsi que l'a souligné son directeur, François Sène.
"Depuis l'entrée en vigueur de la réglementation en janvier 2024, nous avons enregistré très peu de dossiers, alors que le délai imparti était de six mois. Ensuite, nous leur avons avons accordé deux délais supplémentaires de six mois chacun pour leur permettre de se mettre en règle. Mais seules deux Fintechs sur plus d'une centaine se sont conformées à cette réglementation. Toutes les autres Fintechs opèrent dans l'illégalité ", a-t-il fait savoir.
M. Sène qui animait un point de presse vendredi dernier sur cet problématique ne désespère pas pour autant. "Nous allons poursuivre l'instruction des dossiers et sommes disposés à accompagner les Fintechs jusqu'à ce qu'elles soient en mesure de se mettre en règle car elles en ont la capacité", a-t-il poursuivi tout en écartant toute idée de réticence.
En faisant preuve de souplesse, le directeur national de l'Agence nationale de la BCEAO Sénégal, entend ainsi accroître la sécurité des opérations des Fintechs, surtout en ces moments où les risques d'arnaque et surtout de blanchiments de capitaux, du financement du terrorisme, de la lutte contre les armes légères et autres délits financiers sont réels.
Une méthode douce qui se comprend aisément car le Sénégal vient à peine de sortir de la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI) et sera réévalué en 2026 par cette même organisation qui dirige l'action mondiale de lutte contre le blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme, de la lutte contre les armes légères .
"Depuis l'entrée en vigueur de la réglementation en janvier 2024, nous avons enregistré très peu de dossiers, alors que le délai imparti était de six mois. Ensuite, nous leur avons avons accordé deux délais supplémentaires de six mois chacun pour leur permettre de se mettre en règle. Mais seules deux Fintechs sur plus d'une centaine se sont conformées à cette réglementation. Toutes les autres Fintechs opèrent dans l'illégalité ", a-t-il fait savoir.
M. Sène qui animait un point de presse vendredi dernier sur cet problématique ne désespère pas pour autant. "Nous allons poursuivre l'instruction des dossiers et sommes disposés à accompagner les Fintechs jusqu'à ce qu'elles soient en mesure de se mettre en règle car elles en ont la capacité", a-t-il poursuivi tout en écartant toute idée de réticence.
En faisant preuve de souplesse, le directeur national de l'Agence nationale de la BCEAO Sénégal, entend ainsi accroître la sécurité des opérations des Fintechs, surtout en ces moments où les risques d'arnaque et surtout de blanchiments de capitaux, du financement du terrorisme, de la lutte contre les armes légères et autres délits financiers sont réels.
Une méthode douce qui se comprend aisément car le Sénégal vient à peine de sortir de la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI) et sera réévalué en 2026 par cette même organisation qui dirige l'action mondiale de lutte contre le blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme, de la lutte contre les armes légères .