Il n'est pas dans les habitudes de la SNR de communiquer publiquement. Mais le Top management de cette institution publique ont décidé de sortir de l'ombre dans lequel la SNR était fermée depuis sa création en 1991. En effet, après près de 25 ans de fonctionnement, son top management a décidé de faire preuve de transparence et de s’ouvrir au public.
Et c’est le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) que cette institution publique a choisi pour devenir un relais éclairé auprès de l’opinion publique, pour que les sénégalais comprennent enfin ce qu’est réellement la SNR, ce qu’elle fait, ce qu’elle représente, et ce qu’elle peut encore apporter au pays.
Pour se faire, la SRN a organisé une journée de partage et de sensibilisation à l’endroit des professionnels de l’information économiques, le jeudi 12 juin 2025, à son siège, à Dakar. Le but de cette session était non seulement un exercice de communication, mais aussi un acte de transparence, de pédagogie et d’ouverture.
« Nous voulons que vous, journalistes économiques, deveniez des relais éclairés auprès de l’opinion publique, pour que les sénégalais comprennent enfin ce qu’est réellement la SNR, ce qu’elle fait, ce qu’elle représente, et ce qu’elle peut encore apporter à notre pays », a clarifié au départ le directeur général, Me Babacar Ndiaye.
Et Me Ndiaye de poursuivre : « Cette journée marque une volonté d’ouverture et de transparence vis-à-vis de la presse économique. » « Nous voulons lever les malentendus, partager notre mission et renforcer la visibilité d’une institution souvent silencieuse mais essentielle. » « Une bonne compréhension de la SNR par les médias, c’est une meilleure information du citoyen. »
Les messages essentiels délivrés par les directeurs et autres chefs de département portaient sur le rôle stratégique de la SNR, la clarification des comptes et du report à nouveau, les réformes en cours et l’encadrement juridique, les contributions de la SNR à l’économie et les perspectives et agenda 2025-2050.
Au sujet du rôle stratégique de la SNR, le Dg s’est montré très précis. « La SNR est un instrument de souveraineté financière mis en place pour assainir notre secteur bancaire après une crise majeure. » « Depuis 1991, nous assurons le recouvrement des créances bancaires compromises et la gestion des dépôts gelés de milliers de Sénégalais. » « Nous sommes une institution publique, pas une société commerciale. Nos états financiers doivent être lus à la lumière de notre mission particulière. »
Sur les comptes et du report à nouveau, il revenait à Raymond Babacar Néné Mbaye de faire la clarification. « Le fameux report à nouveau débiteur est un passif hérité des ex-banques dissoutes, non le reflet d’une gestion défaillante de la SNR. » « Ce déficit initial s’élève à plus de 90 milliards en 1992, mais il a été réduit à 86,7 milliards fin 2024 grâce à une gestion rigoureuse. » « Aucun bilan de clôture n’a été fait pour les anciennes banques, ni de bilan d’ouverture pour la SNR : c’est là toute la complexité. »
A cet égard, il a rappelé que la SNR a été créée par la loi n°91-21 du 16 février 1991, à un moment crucial de l’histoire économique du Sénégal. Et que son mandat initial était de venir au droit et aux obligations des six ex-banques nationales liquidées – à savoir : la BNDS, l’USB, Assurbank, la BSK, la Sonaga et la Sonabank – ainsi que de la société financière Sofisédit.
S’agissant des réformes en cours et l’encadrement juridique, ils ont fait l’objet d’une longue explication par le Dg et Bassirou Babou, directeur de la réglementation et des affaires juridiques. « En 2024, nous avons transmis au Conseil de surveillance un rapport détaillé sur les dettes croisées entre l’État et la SNR. Un comité ad hoc est en cours de mise en place pour formaliser une convention de règlement, ce qui permettra d’asseoir une base financière plus claire et plus juste pour l’institution », a déclaré Babacar Ndiaye.
« Par ailleurs, la révision en cours de la loi 91-21 vise justement à intégrer ces leçons du passé, pour adapter le cadre juridique de la SNR aux défis actuels et futurs », a-t-il ajouté.
Le complétant, M. Babou a précisé les deux niveaux de réformes, à soir l’extension des missions de la SNR à l’ensemble du secteur parapublic et de l’ouverture de l’institution publique au secteur privé en détaillant les actions et activités qui y sont prévues.
En outre, Me Ndiaye a abordé les contributions de la SNR à l’économie. Ce fut pour préciser que les montants recouvrés par la SNR sont directement reversés au Trésor public, contribuant ainsi à l’amélioration des recettes de l’État. « En 2023, les créances en souffrance se chiffraient à plus de 800 milliards de FCFA », a-t-il déclaré citant l’Association professionnelle des banques du Sénégal. Une façon à lui de mesurer la mission de la SNR.
« La SNR, par son action, rétablit la confiance dans le système bancaire, protège les intérêts des créanciers publics, et participe activement à la stabilisation financière du pays », a-t-il ajouté.
S’agissant enfin des perspectives et agenda 2025-2050, elles sont nombreuses. Présenter par Bassirou Babou, elles portent essentiellement sur la facilitation ou la médiation commerciale entre débiteurs et créanciers et le conseil aux entreprises sur la gestion optimale de leurs créances et de leurs dettes.
Toutefois, il souligne que ce glissement de la SNR vers d’autres activités devra s’inscrire dans un cadre conforme aux normes légales et éthiques.
Et c’est le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) que cette institution publique a choisi pour devenir un relais éclairé auprès de l’opinion publique, pour que les sénégalais comprennent enfin ce qu’est réellement la SNR, ce qu’elle fait, ce qu’elle représente, et ce qu’elle peut encore apporter au pays.
Pour se faire, la SRN a organisé une journée de partage et de sensibilisation à l’endroit des professionnels de l’information économiques, le jeudi 12 juin 2025, à son siège, à Dakar. Le but de cette session était non seulement un exercice de communication, mais aussi un acte de transparence, de pédagogie et d’ouverture.
« Nous voulons que vous, journalistes économiques, deveniez des relais éclairés auprès de l’opinion publique, pour que les sénégalais comprennent enfin ce qu’est réellement la SNR, ce qu’elle fait, ce qu’elle représente, et ce qu’elle peut encore apporter à notre pays », a clarifié au départ le directeur général, Me Babacar Ndiaye.
Et Me Ndiaye de poursuivre : « Cette journée marque une volonté d’ouverture et de transparence vis-à-vis de la presse économique. » « Nous voulons lever les malentendus, partager notre mission et renforcer la visibilité d’une institution souvent silencieuse mais essentielle. » « Une bonne compréhension de la SNR par les médias, c’est une meilleure information du citoyen. »
Les messages essentiels délivrés par les directeurs et autres chefs de département portaient sur le rôle stratégique de la SNR, la clarification des comptes et du report à nouveau, les réformes en cours et l’encadrement juridique, les contributions de la SNR à l’économie et les perspectives et agenda 2025-2050.
Au sujet du rôle stratégique de la SNR, le Dg s’est montré très précis. « La SNR est un instrument de souveraineté financière mis en place pour assainir notre secteur bancaire après une crise majeure. » « Depuis 1991, nous assurons le recouvrement des créances bancaires compromises et la gestion des dépôts gelés de milliers de Sénégalais. » « Nous sommes une institution publique, pas une société commerciale. Nos états financiers doivent être lus à la lumière de notre mission particulière. »
Sur les comptes et du report à nouveau, il revenait à Raymond Babacar Néné Mbaye de faire la clarification. « Le fameux report à nouveau débiteur est un passif hérité des ex-banques dissoutes, non le reflet d’une gestion défaillante de la SNR. » « Ce déficit initial s’élève à plus de 90 milliards en 1992, mais il a été réduit à 86,7 milliards fin 2024 grâce à une gestion rigoureuse. » « Aucun bilan de clôture n’a été fait pour les anciennes banques, ni de bilan d’ouverture pour la SNR : c’est là toute la complexité. »
A cet égard, il a rappelé que la SNR a été créée par la loi n°91-21 du 16 février 1991, à un moment crucial de l’histoire économique du Sénégal. Et que son mandat initial était de venir au droit et aux obligations des six ex-banques nationales liquidées – à savoir : la BNDS, l’USB, Assurbank, la BSK, la Sonaga et la Sonabank – ainsi que de la société financière Sofisédit.
S’agissant des réformes en cours et l’encadrement juridique, ils ont fait l’objet d’une longue explication par le Dg et Bassirou Babou, directeur de la réglementation et des affaires juridiques. « En 2024, nous avons transmis au Conseil de surveillance un rapport détaillé sur les dettes croisées entre l’État et la SNR. Un comité ad hoc est en cours de mise en place pour formaliser une convention de règlement, ce qui permettra d’asseoir une base financière plus claire et plus juste pour l’institution », a déclaré Babacar Ndiaye.
« Par ailleurs, la révision en cours de la loi 91-21 vise justement à intégrer ces leçons du passé, pour adapter le cadre juridique de la SNR aux défis actuels et futurs », a-t-il ajouté.
Le complétant, M. Babou a précisé les deux niveaux de réformes, à soir l’extension des missions de la SNR à l’ensemble du secteur parapublic et de l’ouverture de l’institution publique au secteur privé en détaillant les actions et activités qui y sont prévues.
En outre, Me Ndiaye a abordé les contributions de la SNR à l’économie. Ce fut pour préciser que les montants recouvrés par la SNR sont directement reversés au Trésor public, contribuant ainsi à l’amélioration des recettes de l’État. « En 2023, les créances en souffrance se chiffraient à plus de 800 milliards de FCFA », a-t-il déclaré citant l’Association professionnelle des banques du Sénégal. Une façon à lui de mesurer la mission de la SNR.
« La SNR, par son action, rétablit la confiance dans le système bancaire, protège les intérêts des créanciers publics, et participe activement à la stabilisation financière du pays », a-t-il ajouté.
S’agissant enfin des perspectives et agenda 2025-2050, elles sont nombreuses. Présenter par Bassirou Babou, elles portent essentiellement sur la facilitation ou la médiation commerciale entre débiteurs et créanciers et le conseil aux entreprises sur la gestion optimale de leurs créances et de leurs dettes.
Toutefois, il souligne que ce glissement de la SNR vers d’autres activités devra s’inscrire dans un cadre conforme aux normes légales et éthiques.