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souveraineté alimentaire au sénégal : le ppzs disposé et prêt à jouer sa partition dans l’atteinte de l’objectif gouvernemental


Rédigé le 14 Mai 2024 à 14:19 | 0 commentaire(s) modifié le 17 Mai 2024 - 17:18

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) – Les chercheurs du Pôle pastoralisme et zones sèches expriment leur souhait à travailler avec les décideurs politiques pour relever le défi de la souveraine alimentaire.


Au Sénégal, atteindre l’objectif de la souveraineté alimentaire est l’un des grands défis inscrits dans l’action gouvernementale des nouveaux dirigeants bénéficiaires de la légalité et de la légitimité populaire à la suite de l’élection présidentielle de mars 2024.

Pour y parvenir, ces derniers peuvent compter sur la disponibilité et la volonté du Pôle pastoralisme et zones sèches (Ppzs), un collectif de chercheurs et d’enseignants-chercheurs qui s’est lancé dans une dynamique de mener une solide réflexion sur la durabilité du pastoralisme au sahel et particulièrement au Sénégal.

Leur coordinateur, Tamsir Mbaye de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), en a manifesté intérêt lors de leur conseil scientifique tenu à Dakar les 6 et 7 mai 2024, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, l’Elevage et de la Souveraineté alimentaire.

« Le Ppzs est prêt à concevoir des programmes de développement durable qui intègrent la gestion des ressources naturelles et la résilience climatique et à collaborer avec les décideurs politiques pour élaborer des politiques agricoles qui soutiennent la durabilité environnementale et économique des systèmes agro-pastoraux et qui contribuent à la souveraineté alimentaire », a-t-il déclaré.

« L’intégration des connaissances scientifiques et des pratiques traditionnelles est essentielle pour répondre aux défis environnementaux complexes auxquels sont confrontés les systèmes agro-pastoraux en Afrique de l’ouest », a souligné Paulo Salgado, animateur à Cirad.  

Dans cet élan, Tamsir et Salgado qui animaient le conseil scientifique ont fait état de la rédaction d’un document ‘’plaidoyer’’ pour montrer le souhait du Ppzs à collaborer avec les décideurs politiques.

Et, comme s’il prouvait son expertise dans ce domaine de compétence, le Ppzs exhibe son programme scientifique bâti autour trois axes, à savoir environnement et écosystèmes pastoraux ; gouvernance et dynamique des territoires ; et productions et filières animales.

Mais le Ppzs ne se limite pas à ces thématiques centraux. Selon les animateurs de la rencontre, il mène des activités scientifiques qui intègrent aussi des approches transversales pour aborder les défis liés à la mobilité pastorale et aux changements sociaux.

Le collectif du Ppzs tient, depuis deux ans, un conseil scientifique annuel consacré au partage et aux échanges avec les acteurs du développement. Une façon pour ses membres de partager une sélection de résultats finalisés avec ces derniers et les partenaires du Ppzs, d’évaluer leur appropriation et leur cohérence, et de faire remonter les retours des partenaires.

Pour l’édition 2024, beaucoup de thèmes centraux ont été abordés. Outre la contribution du Ppzs à la souveraineté alimentaire du Sénégal, les travaux ont porté notamment sur la co-conception de la Grande muraille verte pour un pastoralisme durable, la modélisation d’accompagnement comme outil de gouvernance durable des ressources pastorales, le modèle de gouvernance intégré du foncier local, les premières réflexions sur une étude prospective sur le Ferlo, les présentations des jeunes chercheurs et les résultats majeurs en 2023.

Il est attendu à l’issue du conseil scientifique du Ppzs des recommandations de ses membres que sont l’Isra, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) et le Centre de suivi écologique (Cse).



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