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Africa Small and Medium Business 2017, l’importance des PME sur le continent


Rédigé le 19 Juin 2017 à 14:10 | 0 commentaire(s) modifié le 19 Juin 2017 - 14:34


L’édition 2017 de l’Africa Small and Medium Business Forum, qui s’est tenue le 8 juin à Paris, a cherché à aborder les conditions de la conciliation entre la recherche de relais de croissance pour l’Europe et la création d’emplois en Afrique. L’importance des financements dédiés aux PME africaines n’est plus à prouver, mais il faut que les Etats disent la manière dont ils veulent que ces financements soient utilisés et qu’ils fassent des efforts sur l’amélioration du climat des affaires.


Africa Small and Medium Business 2017, l’importance des PME sur le continent
La plupart des Etats essayent d’améliorer le cadre juridique pour favoriser les investissements… Mais il reste beaucoup à faire, selon Dogad Dogoui, président de la plateforme Africa SMB Forum : « L’argent n’arrivera pas en Afrique pour les entrepreneurs s’il n’y a pas la cadre juridique idéal. Si l’on n’éloigne pas la corruption à tous les étages, là il s’agit d’un cadre cohérent structuré des affaires. Avoir une administration qui soit au service des entreprises, des délais qui sont restreints ou le libre accès à la compétition, aux marchés, qui ne soient pas dévoyés par des entreprises fictives parfois créées par des gens qui sont au pouvoir pour accaparer une partie de la création des richesses. »

A la conquête de l’agro-industrie

La société Satol va produire bientôt du manioc dans la région de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et le transformer sur place en farine et en bioéthanol. Loïc Denjean-Massia, président de Satol : « A partir de 5 000 hectares de plantation de manioc, nous allons produire 40 000 tonnes par an de farine de manioc et 61 millions de litres d’éthanol. Il va y avoir une partie de production villageoise qui va être utilisée et dont nous allons apporter notre appui à une culture existante. Le montant d’investissement pour la phase 1 en farine de manioc est de 28 millions d’euros sur les deux prochaines années. »

La nécessité d’un tissu structuré de PME

Focus Ventures, un cabinet de conseil installé à Abidjan et couvrant les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, s’intéresse aux PME locales, selon sa dirigeante, Haoua Mamoudou : « Ces PME là, aujourd’hui, sont des partenaires de choix pour les entreprises qui veulent s’installer et ces PME sont aussi des entreprises qui demain deviendront des champions africains et voient les autres pays africains comme des opportunités d’affaires. Il y a énormément de clients de Côte d’Ivoire, du Sénégal qui vont vouloir aller au Niger et au Nigeria. C’est vrai qu’il faut appeler de tous nos vœux les investissements en commun, donc les joint-ventures. Mais il faut aussi que nos entreprises en Afrique soient en capacité d’être structurées, d’avoir une bonne gouvernance pour pouvoir accueillir ces partenaires et ces capitaux. »

Par manque de formation à l’entrepreneuriat, le secteur informel domine souvent les économies africaines. Patrice Passy, Directeur général du cabinet DB Conseil, spécialisé en intelligence économique : « L’informel est le résultat de la constitution du tissu économique. S’il faut survivre, il faut manger et pour cela il faut vendre quelque part, etc… Donc, on commence d’abord à faire face à ces sollicitudes, quitte à, en fonction de l’évolution, structurer la démarche."
Alors que les PME représentent 80 à 90% du tissu productif en Afrique subsaharienne, elles ont rarement accès aux marchés publics.
rfi.fr



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