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COMPTES NATIONAUX DU SENEGAL : 5 défis identifiés pour la nouvelle année de base


Rédigé le 24 Décembre 2018 à 18:53 | 0 commentaire(s) modifié le 26 Décembre 2018 - 22:36


(Equonet-Dakar) - Cinq principaux défis furent identifiés pour la mise en place de la nouvelle année de base des comptes nationaux du Sénégal, selon un rapport de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) publié le vendredi dernier.


Il s’agit de la prise en compte des activités économiques émergentes, de l’amélioration de la couverture de toutes les activités économiques, de l’intégration de certaines recommandations du système de comptabilité nationale (SCN) 2008 pertinentes pour l’économie sénégalaise, de la mise à jour des nomenclatures d’activités et de produits affectées par la sortie de la classification internationale type par industrie (CITI révision 4) et adaptées par AFRISTAT pour ses pays membres et de l’utilisation de la plateforme informatique ERETES comme module d’aide à l’élaboration des comptes nationaux.

Selon le document, la nouvelle base intègre la production de la pêche continentale, de l’aquaculture et d’eau en milieu rural. «Elle prend en considération les résultats du Recensement Général des Entreprises (RGE) de 2016, l’Enquête Nationale sur les Unités de Production Informelle du Sénégal (ENUPIS) de 2016, l’Enquête de Suivi de la Pauvreté au Sénégal (ESPS) de 2011 complétée des données de l’enquête ‘’Listening to Senegal’’ (L2S) de 2014 et l’enquête annuelle agricole extrapolée à partir des ménages agricoles du Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE) de 2013», note-t-il.

Elle a aussi pris en compte les nouveautés du SCN 2008 pertinentes pour l’économie sénégalaise, notamment le traitement de la recherche et développement, le mode de calcul du Service d’Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM) et sa ventilation en emplois, le calcul de la production de l’assurance non-vie (dommage) à partir des indemnités ajustées et la production non marchande de la Direction nationale de la BCEAO pour le Sénégal.
 
Les principaux changements et leurs impacts sur le PIB

Selon le rapport, les changements ont conduit à un nouveau PIB de 9 775 milliards FCFA en 2014, soit une réévaluation 29,4 pour cent par rapport à son niveau de l’ancienne base 1999. «Cet écart est essentiellement imputable aux améliorations des sources et méthodologies (25,5 points) et aux changements induits par l’adoption du SCN 2008 (3,0 points)», explique le document.

«Du point de vue des emplois du PIB, la variation est due à hauteur de 20,4 points par la consommation finale, de 9,1 points par l’investissement (Formation brute de capital, variation des stocks et acquisition nettes d’objets de valeur) et de -0,1 point par les exportations nettesdes importations. Le poids de la consommation finale dans le PIB de 2014 passe de 94,8 pour cent (base 1999) à 89,0 pour cent dans la nouvelle base, le taux d’investissement s’améliore de 24,4 pour cent (base 1999) à 25,7 pour cent dans les comptes rénovés 2014. Le poids des exportations nettes des importations dans le PIB se situe à -14,9 pour cent dans la base 2014 alors qu’elle était de -19,2 pour cent dans l’ancienne base», ajoute-t-il.

L’ANSD a mis en place une nouvelle année de base des comptes nationaux du Sénégal dans le cadre Projet de rénovation des comptes nationaux (PRCN). La nouvelle année de base 2014, qui remplace celle de 1999, est établie en conformité avec le dernier manuel sur les comptes nationaux adopté par les Nations-Unies (SCN 2008), selon l’ANSD.

Outre les changements d’ordre conceptuels, la nouvelle base intègre des changements méthodologiques ainsi que de nouvelles sources de données permettant d’améliorer la couverture du PIB et de mettre à jour les données sur la structure de l’économie.
 
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