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Chute de la prévalence des retards de croissance à 19%


Rédigé le 15 Mai 2017 à 22:42 | 0 commentaire(s) modifié le 16 Mai 2017 - 11:32


La prévalence des retards de croissance au Sénégal est tombée à 19 %, soit l’un des taux les plus faibles de toute l’Afrique subsaharienne.


Chute de la prévalence des retards de croissance à 19%
Tel est le constat que dresse un article publié sur le site de la Banque mondiale. Au regard de cet article, on est désormais loin du début des années 2000, période où «la prévalence de la malnutrition était très élevée au Sénégal». A l’époque, «les retards de croissance affectaient au moins 30 % des enfants de moins de cinq ans».
 
L’article souligne que «c’est pourquoi le gouvernement sénégalais, avec le concours de l’IDA (le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres) et d’autres partenaires, a modifié son approche des problèmes de nutrition». Il a ainsi «mis en place un programme global qui associe les communautés locales».

Cette initiative était pilotée par la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM), et associait les autorités locales, les prestataires de services publics et des ONG.

«Il s’agissait d’offrir aux communautés et aux ménages toute une série de services favorisant une bonne nutrition : éducation à la santé, promotion de l’allaitement, conseils pour l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants, pesées mensuelles, apports en micronutriments essentiels, allocations conditionnelles en espèces, soutien ciblé à la sécurité alimentaire, etc.»

Une approche qui selon l’article, a permis de ramener la prévalence des retards de croissance au Sénégal à 19 %.

«Les efforts que déploie le Sénégal pour lutter contre le retard de croissance, ainsi que la priorité absolue accordée à ce problème au sommet de l’État, sont de bon augure pour l’avenir des enfants […], mais aussi pour celui de l’économie de ce pays».

D’après les estimations mondiales actuelles, 25 % des enfants de moins de cinq ans présentent un retard de croissance. En luttant contre ce phénomène dont les conséquences sont dévastatrices pour les individus, leur famille, la société et l’économie du pays, on pourrait accroître la productivité économique globale. En Afrique et en Asie, les gains de productivité potentiels représenteraient entre 4 et 11 % du PIB par habitant.



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