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Côte d'Ivoire : les raisons des solides résultats économiques


Rédigé le 23 Juin 2016 à 23:25 | 0 commentaire(s) modifié le 27 Juin 2016 - 12:01


Ecofinance.sn (Dakar) Le retour de la paix, l’augmentation de la productivité et l’accumulation de capital sont à l’origine des solides résultats économiques de la Côte d’Ivoire, estime le Fonds monétaire international (FMI).


Côte d'Ivoire : les raisons des solides résultats économiques
Le FMI a fait cette analyse dans un rapport relatif aux questions générales sur la Côte d’Ivoire.
 
D’après le rapport, entre 2012 et 2015, la croissance moyenne du PIB réel par habitant a avoisiné 6 %, contre -1,9 % entre 2002 et 2011.
 
«La fin du conflit en 2011, qui est allée de pair avec des mesures visant à promouvoir une reprise économique et sociale, a contribué largement au solide renouveau de l’économie ivoirienne», analyse le FMI.
 
D’après l’institution financière, la production rebondit généralement après la fin d’une guerre civile (quoique seulement de manière partielle).

«Un examen de conflits civils dans le monde entre 1960 et 2001 montre que la production diminue tout d’abord de 6 % en moyenne, en partie à cause de la destruction du capital», rappelle-t-elle.
 
Selon le FMI, «environ la moitié de cette perte de production est regagnée dans les quatre années qui suivent la fin du conflit, principalement grâce à une reconstitution du stock de capital. La perte restante de 3 % est plus persistante».
 
Pour le FMI, l’accélération de la croissance qui a été observée récemment, après le conflit, est, pour l’essentiel, due à «une augmentation de la productivité et une accumulation de capital».
 
«Les services du FMI estiment que plus de la moitié de la croissance du PIB pendant la période 2012–15 s’explique par le résiduel de la quantification de la croissance, qui reflète probablement un rattrapage de la demande non satisfaite et une hausse de l’utilisation des capacités, ainsi qu’un accroissement de la productivité.»
 
Selon le rapport, ce dernier facteur s’explique «par les mesures prises par le gouvernement pour réduire le déficit des infrastructures, ainsi que pour améliorer la productivité agricole et le climat des affaires».
 
Le FMI relève par ailleurs que l’accumulation de capital est devenue positive et a représenté 0,8 point de la croissance du PIB pendant la période 2012–2015.  
 
Mais à en croire le rapport, les solides résultats obtenus par la Côte d’Ivoire ces dernières années «soulèvent la question de savoir comment pérenniser la croissance économique». 



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