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Entreprenariat féminin et emploi des jeunes au Sénégal : l’actif gagnant de la finance islamique


Rédigé le 15 Décembre 2019 à 21:29 commentaire(s) modifié le 16 Décembre 2019 - 14:39

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) – En l’espace d’une année, 159 projets de femmes et de jeunes filles ont été financés pour un montant total de 183.331.350 FCFA par le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) à travers sa ligne finance islamique basée sur l’actif.


Le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) a fait preuve de dynamisme et d’efficacité. En si peu de temps, c’est-à-dire entre 2018 et 2019, il a financé, à travers sa ligne finance islamique basée sur l’actif, 159 projets de femmes et de jeunes filles pour un montant total de 183.331.350 FCFA dont 109 projets d’activités génératrices de revenus (AGR), 45 projets micro et 05 projets petites et moyennes entreprises (PME).
 
Présentées aux membres du Collectifs des journalistes économiques du Sénégal (COJES) le mercredi dernier, à Dakar, ces réalisations ont été faites dans les régions et départements de Dakar, Diourbel, Kolda, Saint-Louis et Sédhiou, en présence de trois promotrices bénéficiaires des financements.
 
Invitées à faire des témoignages sur leur financement, ces femmes actives dans la pâtisserie, la couture et le lavage sont unanimes à faire l’éloge de la finance islamique et les mérites de ce financement basé sur l’actif, même si des efforts restent à faire par l’équipe du PADEF-EJ en termes d’allocation de ressources.
 
L’appétit vient en mangeant, ces femmes ont exprimé leurs immenses besoins d’avoir plus d’équipement ou de matériel pour faire face à leurs fortes demandes. Aussi, ont-elles invité au coordonnateur du PADEF-EJ à faire plus en renforçant les outils nécessaires au développement de leurs entreprises.
 
Une requête qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque le coordonnateur du Projet, Mansa Oualy, a accédé à leur demande et leur a promis de les doter d’outils de dernière génération pour face à leurs demandes.
 
En termes de perspectives, il envisage d’élargir son portefeuille de partenaires qui sont des institutions de microfinance où sont logés les lignes de financement islamiques et de financer des unités industrielles et semi-industrielles de transformation des produits agricoles pour une valorisation de la production primaire contribuant ainsi à la transformation structurelle de l’économie et la création de richesses.     


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