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Faiblesse des bourses africaines : le cri d'larme de Pierre Atepa Goudiaby


Rédigé le 19 Novembre 2016 à 12:31 | 0 commentaire(s) modifié le 25 Novembre 2016 - 18:06


ecofinance.sn (Dakar) - Les bourses africaines ont montré des signes de faiblesse en 2015. Ils se manifestent à plusieurs niveaux.


Le Pca de la Brvm et Dc/Br a lancé un cri d'alarme sur la situation des bourses africaines lors de la cérémonie d'ouvertures des journées de la Bourse organisée à Dakar.
Le Pca de la Brvm et Dc/Br a lancé un cri d'alarme sur la situation des bourses africaines lors de la cérémonie d'ouvertures des journées de la Bourse organisée à Dakar.
Les chiffres donnés par le président des Conseils d’administration (Pca) de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et du Dépositaire central / Banque de règlement (Dc/Br), Pierre Atépa Goudiaby, sur la situation des bourse africaines en 2015 sont alarmants.

En effet selon lui, au 31 décembre 2015, le continent compte 24 bourses avec une capitalisation totale d’environ 1000 milliards de dollars américains, soit 1,5 pour cent de la capitalisation mondiale.

M. Atepa qui s’exprimait lors des journées de la Bourse qui se sont tenues, les 16 et 17 novembre à Dakar signale par ailleurs que seulement 2000 sociétés sont cotées en Afrique contre 4693 pour la Chine et 5200 pour l’Inde.

Il ne s’est pas limité à ça. De plus, il soutient que les bourses africaines souffrent d’un problème de liquidité : 9 pour cent en moyenne sur le continent contre 72 pour cent au Brésil, 106 pour cent en Corée et 123 pour cent au Japon.

Il n’a pas manqué non plus de souligner la remarquable année 2015 qui a été très difficile pour la plupart des bourses africaines.

«Beaucoup d’entre elles (bourses africaines) ont subi la répercussion de la conjoncture économique mondiale défavorable avec la forte remontée du dollar américain, la chute drastique du prix du baril du pétrole et le ralentissement de l’économie chinoise», a-t-il expliqué.

En soulevant ces statistiques alarmantes sur l’évolution des bourses africaines et leur poids, le Pca de la Brvm et Dc/Br a surtout voulu interpeller les autorités boursières africaines. Même si en Afrique les bourses sont de création récente.

L’exception Brvmienne

Dans cette sphère des bourses africaines, M. Atepa a relevé la particularité de la Brvm qui a fait figure d’exception.

«6ème bourse avec une capitalisation de 7500 milliards de FCFA au 31 décembre 2015, elle a terminé l’année avec la meilleure performance du continent, avec 17,77 pour cent de progression de son indice composite», s’est-il réjouit.

«Durant cette année 2016, les indicateurs de la Brvm poursuivent cette même tendance haussière avec 118,98 millions de titres échangés pour une valeur de 209,26 milliards FCFA, en hausse de 109,13 pour cent par rapport au premier semestre de l’année 2015», a-t-il poursuivi.

«La capitalisation du marché des actions quant à elle est en progression de 1,21 pour cent et l’indice composite a gagné 0,59 pour cent mais a entamé depuis lors une baisse liée essentiellement à la prise de bénéfice par les investisseurs», a-t-il ajouté.

M. Atepa admet toutefois que le poids de la Brvm dans les économies reste encore faible, malgré ses performances.

C’est pour dire que le chemin reste long, très long.
Yaye Rokhaya NDIAYE



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