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Google, l'optimisation fiscale et l'ombre du fisc français


Rédigé le 24 Mai 2016 à 17:55 | 0 commentaire(s) modifié le 25 Mai 2016 - 13:55


Ecofinance.sn (Dakar) - Sous le coup d'une enquête, le géant du web a été perquisitionné ce mardi 24 mai.


Google, l'optimisation fiscale et l'ombre du fisc français
Une centaine de fonctionnaires du fisc et de la brigade de répression de la grande délinquance financière, ainsi que cinq magistrats du parquet nationale financier ont participé à une persquisition ce mardi 24 mai dans les locaux de Google, à Paris, dans le cadre d'une enquête pour fraude fiscale.

Comme le rapporte Les Échos, le parquet national financier «a précisé qu'une enquête préliminaire avait été ouverte, le 16 juin 2015, à l'encontre de Google France pour "fraude fiscale aggravée" et "blanchiment en bande organisée", à la suite d'un plainte de l'administration française».

De son côté, Google a réagi sur son compte Twitter où l'entreprise américaine assure respecter «la législation française» et coopérer «pleinement avec les autorités».

Nous respectons la législation française et coopérons pleinement avec les autorités pour répondre à leurs questions https://t.co/EABPOY7rEK

Redressement, amende et pénalités

En février dernier, on apprenait que le fisc français réclamait 1,6 milliard d'euros au géant du web. Reuters expliquait alors que «des médias avaient évoqué deux ans plus tôt une notification de redressement adressée à Google par le fisc français pour un montant d'un milliard d'euros. S'ajouteraient aujourd'hui à cette somme des pénalités de retard et une amende».

Au même moment, le nouveau patron de Google, Sundar Pichai était en visite en France, et s'était arrêté à Sciences Po pour y faire une keynote. Et comme l'avait alors rapporté Rue89, le nouveau président du Conseil national du numérique, Mounir Mahjouhi lui avait demandé si Google comptait payer plus d'impôts dans les pays où ils créent de la valeur.

«J'apprécie la question (sourire). Nous payons aujourd'hui surtout des impôts aux Etats-Unis, où se trouvent notre siège et la majorité de nos ingénieurs. Notre taux (...) Lire la suite sur Slate.fr

 
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