L'économie guinéenne devrait connaître une croissance de 5, 2 % en 2016 et afficher une moyenne de 5% sur la période 2017-2020, indique le Fonds monétaire international (FMI)

Le FMI en a fait l'annonce dans un communiqué de presse où il signale que son conseil d’administration a conclu le 28 octobre 2016 la huitième et dernière revue du programme économique de la Guinée appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

"Cette décision permet de décaisser immédiatement 18,36 millions de DTS (environ 25,2 millions de dollars), portant le total des décaissements au titre de l’accord à 173,7 millions de DTS (environ 241,9 millions de dollars). La décision a été prise sans réunion formelle du Conseil d’Administration", précise le document.

Ce décaissement traduit sans aucune doute la confiance des autorités du FMI envers la politique menée par les autorités de Conakry.

Le communiqué relève en effet qu'''après deux années difficiles marquées par l’épidémie Ebola, l’économie guinéenne se redresse". "La croissance économique devrait atteindre 5,2 pourcent en 2016 et les perspectives pour 2017 sont bonnes, grâce à de meilleures perspectives dans le secteur minier", explique-t-il.

Le FMI note que bien qu'elle ait augmenté dans le sillage de la dépréciation du taux de change, l’inflation "reste à un seul chiffre".

"Les perspectives économiques de la Guinée à moyen-terme sont bonnes. La croissance moyenne devrait s’établir à 5 pourcent sur la période 2017-20, grâce aux investissements miniers, à l’augmentation de la production alimentaire, et à l’amélioration des services de l’électricité", se félicite le communiqué.

Il ajoute que "la reprise dans le secteur agricole va permettre de partager les bénéfices de la croissance avec de plus larges segments de la population [...]".

Le FMI estime que "des progrès dans la mise en œuvre des réformes structurelles visant à améliorer l’environnement des secteurs à forte valeur ajoutée, tels que la manufacture et les services, vont favoriser la création d’emplois durables et rémunérateurs et la tra[nsformation structurelle de l’économie".