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Inclusion financière et cyber-sécurité : les trois recommandations du fmi


Rédigé le 10 Décembre 2020 à 22:49 commentaire(s) modifié le 11 Décembre 2020 - 15:18

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - Georgieva propose 3 solutions pour soutenir les efforts visant à élargir l'inclusion financière et à renforcer la cybersécurité.


Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), accorde une grande importance à l’inclusion financière. Dans son allocution faite à la conférence (virtuelle) sur l'inclusion financière et la cybersécurité organisée conjointement par le Fmi, Carnegie endowment for international peace, la Banque mondiale et le Forum économique mondial, elle a invité les dirigeants à faire de l'inclusion financière numérique une priorité absolue dans ce contexte de post pandémie covid19.

«Les innovations financières numériques peuvent ouvrir de nouvelles possibilités aux personnes du monde entier. Il y a plus de demande pour les services financiers numériques et plus de possibilités d'inclusion financière - les applications d'argent mobile, par exemple, deviennent encore plus pertinentes lorsque la distanciation sociale est nécessaire. Ceux-ci devraient être rendus aussi largement que possible à la disposition de tous, partout. Donner la priorité au financement du développement pour la numérisation et l'inclusion financière est primordial si nous voulons éviter le danger d'un monde plus inégal», a-t-elle indiqué.

Dans cette même dynamique, elle les a appelé à construire un système sûr, sécurisé et robuste qui soutient l'inclusion financière numérique.

«Nulle part il n'y a plus de possibilités de perturbations dommageables dues aux cyberattaques que dans le secteur financier - un réseau hautement interconnecté où des transactions importantes se déroulent rapidement entre de nombreux acteurs différents et où la confiance est essentielle. Une cyberattaque majeure pourrait sérieusement menacer la stabilité financière», a-t-elle averti.

La collégialité dans l’action lui semble aussi importante. «Au fil des ans, chacune de nos institutions respectives a mis l'accent sur ces différents domaines - à la fois l'inclusion financière et la cybersécurité. Mais nous ne pouvons pas atteindre ces objectifs fondamentaux en silos. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles nous organisons cet atelier - pour rassembler toutes les parties prenantes concernées afin de partager nos connaissances et d'améliorer notre collaboration», a-t-elle convié.

«Plus nous développons des technologies, plus nous verrons de grands risques. Mais nous ne devons pas laisser cela nous empêcher de le faire - de l'utiliser pour améliorer la vie des gens et offrir des opportunités aux plus vulnérables. Au lieu de cela, nous pouvons trouver un équilibre entre faire progresser les technologies qui facilitent l'inclusion financière - et veiller à ce qu'elles soient sûres, sécurisées et réglementées efficacement», a-t-elle encore indiqué.

Selon la directrice générale du Fmi, 1,2 milliard d'adultes supplémentaires dans le monde ont eu accès à un compte bancaire depuis 2011. Aujourd'hui, 69% des adultes ont un compte.

D’après elle,  près d'un tiers des adultes - 1,7 milliard - ne sont toujours pas bancarisés. Environ la moitié des personnes non bancarisées sont des femmes issues de ménages pauvres des zones rurales ou hors de la population active.
 
 


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