Depuis quelques décennies, nous assistons à une volonté des sources internationales de financement du développement et des états, qui va dans le sens d’une meilleure définition des options économiques, d’une meilleure harmonisation des politiques nationales, régionales, continentales. 

Trouver des mécanismes fonctionnels de la gouvernance de l’économie est devenu un impératif absolu des états. La recherche de l’efficacité économique des politiques, de la rentabilité des investissements, constitue probablement l’activité majeure de tous les acteurs partageant le souci de sortir du cycle récurrent des crises périodiques de l’économie de marché.

Seulement cette commune volonté des états et leurs partenaires techniques et financiers peine encore à trouver des réponses adéquates aux préoccupations des acteurs économiques à la base à savoir ; les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI). 

Dans un pays comme le nôtre, ces dernières étouffent, asphyxiées par la rigueur d’un marché qui accorde peu de place aux faibles économiquement. Très peu d’entre elles en effet, suivent. Plus les politiques macro-économiques privilégient les états et les grands groupes privés nationaux et internationaux, plus, les PME et PMI, souffrent de la rigueur implacable de la loi du marché, de l’offre et de la demande. 

Moins nantis, les PME/PMI sont dans une logique peu rationnelle, celle d’une exclusion forcée qui les écartent financièrement et techniquement. 

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