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L'industrie lourde fortement concurrencée par les importations


Rédigé le 11 Octobre 2016 à 11:56 | 0 commentaire(s) modifié le 13 Octobre 2016 - 15:12


Ecofinance.sn (Dakar) - L'industrie lourde fait en effet face à une ''forte concurrence'' de la production extérieure, à l'image d'une partie de l'industrie alimentaire et de l'industrie légère.


Le volume des importations du Sénégal dans le secteur de l'industrie lourde s'est chiffré à 1098,2 milliards de FCFA en 2014, soit près du double du volume de la production locale qui est de 533, 3 milliards de FCFA.

L'industrie lourde fait en effet face à une ''forte concurrence'' de la production extérieure, à l'image d'une partie de l'industrie alimentaire et de l'industrie légère, note la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans une nouvelle étude.

Intitulée "Configuration de la demande et croissance économique au Sénégal", l'étude relève que les branches d’activités locales «fabrication de corps gras alimentaire» et «fabrication de produits en caoutchouc», qui sont respectivement dans l’industrie alimentaire et dans l’industrie légère, connaissent une concurrence plus ou moins forte face au volume des importations. Ce volume est en effet supérieur à celui de la production domestique de 1,1 milliards de FCFA pour la première branche et de 61,5 milliards de FCFA pour la seconde.

Le rapport relève l'absence dans l’industrie lourde d'une offre locale pour la branche d’activités de fabrication d’équipements. Il en résulte que "le Sénégal importe tous les produits de cette branche".

"Les importations excèdent la production locale de 292,7 milliards de FCFA pour la branche d’activités «fabrication de machines» et de 102,1 milliards de FCFA pour la branche «construction de matériels de transports»", précise la Dpee.

"Elles surpassent, dans une moindre mesure, la production domestique dans les branches d’activités « métallurgie, fonderie, fabrication » et « fabrication de produits chimiques » avec des écarts respectifs de 83,8 milliards de FCFA et de 52,3 milliards de FCFA", observe-t-elle.

Elle explique que les branches d’activités telles que le «raffinage, pétrole, cokéfaction» et les «activités extractives» font face à "une concurrence modérée face aux importations avec un volume de la production domestique qui excède celui des importations pour des écarts respectifs de 115, 9 milliards de FCFA et 58,5 milliards de FCFA.

"Toutefois, en valeur, ce sont les importations qui excédent la production domestique de 93,8 milliards de FCFA dans la branche d’activité du «raffinage, pétrole, cokéfaction» et de 51,7 milliards de FCFA dans celle des «activités extractives»".
 
 


 



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