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La croissance du commerce mondiale des biens et services en perte de vitesse


Rédigé le 28 Septembre 2016 à 19:13 | 0 commentaire(s) modifié le 30 Septembre 2016 - 13:35


Ecofinance.sn (Dakar) - Le commerce international de biens et de services enregistre depuis 2012 une croissance de l’ordre de 3 %, soit moins de la moitié du taux enregistré durant les trois décennies précédentes.


Le commerce international a à peine suivi l’évolution du PIB mondial et le ralentissement a été généralisé, selon une étude publiée dans l’édition d’octobre 2016 des Perspectives de l’économie mondiale du FMI.
 
L’étude relève que la langueur des échanges internationaux est principalement le signe d’une «lente reprise de l’activité économique». «Environ trois quarts du déficit de croissance réelle des échanges commerciaux depuis 2012, par rapport à 2003–07, peut être imputé à l’affaiblissement de la croissance économique à l’échelle internationale, et en particulier à la modération de l’investissement», juge-t-elle.

En plus des variations du niveau de croissance économique et de sa composition, le document estime que d’autres facteurs «interviennent dans la croissance du commerce.»  Ces derniers «ont fait perdre jusqu’à 1¾ point de pourcentage à la croissance mondiale réelle des importations chaque année depuis 2012».

Elle estime notamment que «les coûts des échanges — déterminés en partie par les politiques protectionnistes — et le degré d’intégration des pays aux chaînes mondiales d’approvisionnement ont contribué pour près de moitié».

«Si la contribution des coûts au ralentissement du commerce international a jusqu’à présent été limitée par rapport à la contribution du ralentissement de l’activité économique, observe l’étude, le manque de nouvelles initiatives mondiales destinées à réduire ces coûts et la montée progressive des barrières non tarifaires depuis la crise financière mondiale pourraient créer davantage de risques pour les échanges internationaux.»
 
«Le ralentissement apparent du redéploiement de la production à l’échelle mondiale pèse également sur les échanges, encore qu’il soit difficile de déterminer si les débouchés des chaînes d’approvisionnement ont été épuisés, ou s’ils n’ont pas pu être exploités en raison de politiques préjudiciables au commerce».
 
Pour l’étude, il y a un lien étroit entre le commerce international et la croissance économique. Elle estime qu’ «en règle générale, une croissance plus rapide va de pair avec un commerce plus dynamique».
 
Elle juge qu’ «étant donné que les prévisions ne tablent que sur une modeste reprise de l’activité mondiale durant les cinq prochaines années, la langueur du commerce international risque de persister ».

«Et même si l’économie mondiale finit par gagner en régime, il est peu probable que le commerce international connaisse les taux de croissance enregistrée avant la crise financière mondiale, lorsque l’expansion de l’investissement en Chine et dans beaucoup d’autres pays émergents était exceptionnellement élevée, les coûts diminuaient grâce à la coopération et aux progrès technologiques, et les chaînes de valeur mondiales se développaient rapidement. »


 



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