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Le Sénégal a le vent en poupe, deux ans après l'adoption du Pse


Rédigé le 17 Juillet 2016 à 19:17 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Juillet 2016 - 14:15


Ecofinance.sn (Dakar) - Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a vanté jeudi les résultats économiques enregistrés par le Sénégal, deux ans après le lancement du Plan Sénégal émergent (Pse).


Le Sénégal a le vent en poupe, deux ans après l'adoption du Pse
Cette nouvelle stratégie de développement économique et social avait été lancé le 24 février 2014, avec l’objectif de faire du  Sénégal un pays émergent en 2035 «avec une société solidaire dans un État de droit».

Deux ans après la mise en orbite de ce nouveau programme, l’espoir semble bien permis, si l’on en juge par le diagnostic du ministre de l’Economie, lors du point économique de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

 «Je souligne d’avance que l’objectif de la rencontre d’aujourd’hui n’est pas d’amener tous les acteurs ici présents à avoir la même appréciation des premiers résultats économiques du PSE. Mais il faut noter que les agrégats macroéconomiques et sectoriels sont favorables, de même que les évolutions récentes et à court-terme de l’activité économique», a d’emblée dit le ministre.

Selon lui, «l’agence de notation américaine Moody’s a classé le Sénégal en tête de vingt-deux pays africains, pour la qualité de ses performances économiques». Et d’ajouter : «Nos perspectives économiques à moyen-long terme, classées positives par les organisations africaines et internationales, sont meilleures que celles d’autres pays du continent pourtant plus riches. Le Sénégal est également l’un des rares pays africains reconnus pour sa capacité élevée de gestion de la dette.»

Pour Amadou Ba, le PSE est «une vision unique mais une stratégie modulable». Il rappelle qu’en matière de choix public, le coût d’opportunité des lenteurs ou de l’absence de décision reste «très élevé, surtout lorsque les attentes des populations sont fortes».
Il  souligne que le gouvernement s’est donc inspiré du pragmatisme du chef de l’Etat,  Macky Sall. Ainsi, il a, dès la validation politique du document de référence en 2014, «entamé avec les forces vives de la nation et le soutien de nos partenaires extérieurs, la mise en œuvre des projets et réformes inscrits dans le PSE pour une croissance forte, durable et inclusive».
 
 Il dit avoir demandé  aux services de son ministère de «s’ouvrir davantage au public pour vulgariser et discuter leurs productions afin de recueillir les avis, commentaires et suggestions des acteurs et d’en faire le meilleur usage dans le cadre de la formulation de la politique économique».

Selon lui, «l’émergence va de pair avec la pluralité des perceptions et la liberté d’expression». Il souligne que son souhait «le plus ardent» est que les différents acteurs s’accordent  «sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les éventuels ajustements pour accélérer la marche vers l’émergence économique et rendre effective, la relation apparente entre les performances économiques, l’accroissement des revenus et l’inclusion sociale».

«Notre pays, souligne Amadou Ba, regorge de compétences pour mettre en exécution et de manière harmonieuse les projets et réformes du PSE. Ses forces vives ne demandent qu’un cadre pour exprimer leurs idées et talent au bénéfice de leur pays».



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