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Le Sénégal se prépare à l'évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme


Rédigé le 7 Septembre 2016 à 20:43 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Septembre 2016 - 18:15

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Ecofinance.sn (Dakar) - Le Mefp se lance dans un exercice d'appréciation des vulnérabilités et des menaces de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.


Aumilieu Cheikh T. Diop, secrétaire général du Mefp ouvrant les travaux de l'atelier.
Aumilieu Cheikh T. Diop, secrétaire général du Mefp ouvrant les travaux de l'atelier.
Le ministère sénégalais de l'Economie, des Finances et du Plan (Mefp), à travers, la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), a entamé mardi à Dakar le processus d'évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels le pays est exposé.

Selon Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du Mefp, qui présidait l'ouverture des travaux,  il s'agit d'un exercice obligatoire qui incombe au pays évalué et qui doit intervenir avant l'évaluation proprement dite du système de lutte contre ces fléaux par les experts internationaux. 

"L’évaluation des risques consiste d’abord à apprécier les vulnérabilités et les menaces de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au niveau de chaque secteur d’activités ou catégorie d’assujettis, à procéder ensuite à la globalisation des résultats ainsi obtenus pour produire une cartographie nationale des risques sur la base de laquelle seront adoptées les mesures appropriées", a-t-il expliqué 

Pour M. Diop, c'est une épreuve qui nécessite la mobilisation et l'implication de tous les acteurs. Aussi, a-t-il invité l'ensembles des acteurs nationaux à préparer ces exercices en s'impliquant activement et efficacement dans le processus d'évaluation.

"C’est à cette condition seulement que toutes les informations permettant d’attester des progrès réalisés par notre pays dans la lutte contre la criminalité financière pourront être mises à jour et tenues à la disposition des évaluateurs et qui, plus tard, feront l’objet de publication à l’attention de la communauté internationale", a-t-il insisté.

 
A cet égard, il a demandé à ce que l'ensembles des documents et statistiques utiles soient mis à la disposition du Centif, chef de fil désigné pour cet exercice et point de contact de l'équipe des évaluateurs.




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