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Le rapport de REN21 suggère de passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables


Rédigé le 18 Mars 2021 à 12:55 commentaire(s) modifié le 19 Mars 2021 - 18:00

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - Les villes doivent passer aux énergies renouvelables et fixer des dates butoirs pour bannir les combustibles fossiles dans tous les secteurs.


Pour garantir le succès des stratégies climat des villes, il devient essentiel de remplacer rapidement les combustibles fossiles par les énergies renouvelables dans les secteurs de la chaleur et du froid ainsi que les transports, indique le Rapport sur la situation mondiale des énergies renouvelables dans les villes de REN21. L’édition 2021 de ce document soutient que ces secteurs sont responsables de la plus grande partie des émissions mondiales et il est plus efficace de les appréhender au niveau local.
 
Le rapport montre que l'achat d'électricité renouvelable pour alimenter les services municipaux est souvent la première étape des décideurs locaux. Mais, pour Rana Adib, directrice exécutive de REN21, cela ne suffit pas. «Les exemples de Hambourg, San Francisco et Shanghai démontrent qu’une ambition forte conduit les villes à considérer les énergies renouvelables dans leur globalité. Elles imposent des codes de construction stricts et des obligations en matière d'énergie renouvelable. Mais surtout, elles fixent des dates butoirs pour la fin de l'utilisation du gaz, du pétrole et du charbon», fait-elle constater.
 
En 2020, 43 villes– cinq fois plus qu'en 2019–ont pris des mesures pour interdire l’utilisation de combustibles fossiles pour le chauffage et/ou les transports, selon le rapport.  Il note qu’au total, un milliard de personnes, soit environ un quart de la population urbaine mondiale, vivent dans des villes ayant un objectif ou une politique en matière d'énergies renouvelables. «Bien que ces exemples soient inspirants, nous sommes pourtant loin d’être en capacité de freiner le changement climatique à temps», déclare Mme Adib.
 
Pour la deuxième année, REN21 prend la température de la façon dont les villes du monde entier mobilisent les énergies renouvelables pour lutter contre les émissions et ainsi prévenir la pollution atmosphérique et ralentir le changement climatique. Plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, qui représentent les trois quarts de la consommation mondiale d'énergie finale.  
 
«Avec leur impact à grande échelle, les villes sont nos meilleurs alliés pour planifier, développer et construire un avenir renouvelable. Mais trop souvent, leur potentiel de transformation reste largement sous-exploité», déclare Mme Adib. «C'est une tâche difficile que de mettre en œuvre les ambitions bas-carbone dans des environnements urbains et densément peuplés. Les gouvernements nationaux doivent faire en sorte que l'argent, les capacités et surtout les pouvoirs législatifs soient entre les mains des autorités locales», ajoute-t-elle.
 
REN21 est la seule communauté mondiale d'acteurs des énergies renouvelables issus du secteur scientifique et académique, de gouvernements, d’ONG et de l'industrie. Nous apportons aux décideurs des faits, des chiffres et des analyses révisés par les pairs sur les développements mondiaux en matière de technologies, de politiques et de marché. Notre objectif : encourager les décideurs et leur donner les moyens d'effectuer la transition vers les énergies renouvelables - dès maintenant !
 
Le Rapport sur la situation mondiale des énergies renouvelables dans les villes est un bilan annuel de la transition mondiale vers les énergies renouvelables au niveau des villes. L'édition 2021 a été coécrite par plus de 330 experts et est approuvée par un comité consultatif composé de 20 organisations, dont des réseaux de villes. 


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