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Les conditions d'une accélération durable de la croissance sont réunies, selon Cheikh Tidiane Diop


Rédigé le 31 Mai 2017 à 15:24 | 0 commentaire(s) modifié le 31 Mai 2017 - 15:48


Les conditions d’une forte croissance économique inscrite dans la durée sont désormais réunies au Sénégal, estime Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère de l'Economie, des Finances et du Plan lors de la revue annuelle conjointe (RAC 2017) de la politique économique et sociale.


Les conditions d'une accélération durable de la croissance sont réunies, selon Cheikh Tidiane Diop
‘’Aujourd’hui, la structure de notre économie et ses évolutions récentes indiquent clairement qu’une accélération économique peut être maintenue et consolidée, dans la durée’’, a-t-il déclaré.
 
 
M. Diop a insisté sur les résultats enregistrés au plan macroéconomique par le Sénégal. Il a à cet égard relevé que «le taux de croissance de l’économie sénégalaise a connu une phase d’accélération depuis 2012. Selon lui, il a pris «une pente positive pour atteindre un niveau supérieur à 6% pendant deux années consécutives de pleine mise en œuvre du PSE, en 2015 et 2016, et ceci, pour la première fois depuis 1980».
 
Il a souligné que «cette croissance du PIB est désormais fondée sur des améliorations importantes dans la production agricole, mais elle est liée aussi à la mise en œuvre des projets phares du PSE, notamment dans son volet « Infrastructures », qui soutiennent la consommation domestique ».
 
Il estime que « l’accélération récente de cette croissance rend un peu plus crédible la stratégie d’émergence à l’horizon 2035». Selon lui, «elle repose sur une redynamisation de l’agriculture et l’augmentation des investissements publics à portée durable, comme l’augmentation des terres irriguées qui permettent le développement de la production de riz. Tout comme les investissements dans les infrastructures de transport ou la production énergétique qui permettent de lever des contraintes majeures de l’activité économique».
 
Il a souligné que «des progrès significatifs ont été réalisés en ce qui concerne le développement agricole, ou la diversification des exportations».
 
«Globalement, l’économie sénégalaise s’installe progressivement sur une trajectoire de croissance forte qui constitue en elle-même un atout indispensable pour l’atteinte des objectifs du PSE. De facto, le cadre macroéconomique se consolide d’année en année et la qualité de son évolution est reconnue par les investisseurs et les entrepreneurs, comme un gage crédible d’attractivité croissante de la destination Sénégal».
 
Toutefois, a-t-il reconnu, dans l’optique de transformer la structure de l’économie sénégalaise, «de nombreux progrès restent à faire pour qu’elle se classe parmi les économies les plus compétitives». A ce propos, il a appelé à «renforcer le secteur financier pour doper davantage les investissements du secteur privé».
 
Au plan social, il a souligné que «les performances du Sénégal en 2016 ont été appréciables dans le domaine de la santé, des inégalités économiques, ou encore des disparités de genre, même si des efforts substantiels restent encore à faire, notamment en matière d’inclusion sanitaire».
 
«Bien que les taux bruts de scolarisation aient progressé et que le taux d’analphabétisme au sein de la population adulte a diminué, les progrès du Sénégal en matière d’éducation sont relativement insuffisants, pour être en situation de pays à revenu intermédiaire dans un délai très proche», a-t-il reconnu. 



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